Le plein de Colère, Siouplé.
Improbable mélange mais réussite esthétique, visuelle, et même (un peu) ludique.
Un petit résumé succin de ce J-V, qui loin de révolutionner un genre, ou de briller par de nouveaux et originaux concepts, propose un divertissement ayant réussi la synthèse de genres et d’influences aussi différents que variés.
Japanimation, Dragon’s Lair, God of War, Berserk, Mythologies Indienne et S-F, et la liste d’influences pourraient s’allonger à loisir, si j’avais l’envie, et le temps de les collecter.
Le Royaume de Shinkokou est empêtré dans une guerre éternelle qui l’oppose aux Gohmas, des créatures impures venues des tréfonds de la Terre, se nourrissant des âmes humaines et parasitant les animaux.
Civilisation technologiquement extrêmement avancée, le Shinkokou possède une armée de demi-dieux, dont Huit généraux Célestes aux pouvoirs quasi divins, qu’il oppose aux Gohmas et surtout à Vlitra l’être suprême de ces derniers.
Suite à la défaite d’une des incarnations de Vlitra, Asura le jeune général vainqueur, tombe dans un complot des autres généraux, qui le rendent responsable de l’assassinat de leur empereur. Sa fille la prêtresse Mithra (qui confère une grande partie de leurs pouvoirs aux généraux) est enlevée et séquestrée, et Asura laissé pour mort.
12000 ans plus tard, Asura’s se réveille et part dans une quête de vengeance d’une rare intensité.
Certes Asura’s est un J-V, on utilise une manette qui au travers d’un gameplay simple, mais efficace de BTA minimaliste, nous permet de vivre les aventures colériques et homériques de Asura. Le reste du jeu pourra passer à la postérité comme le plus long enchainement de cinématiques et de QTE jamais utilisés, mais d’une grande efficacité et d’une forte intensité émotionnelle.
L’ensemble est soutenu par une bande originale somptueuse, tantôt épique, tantôt douce, et parfois majestueuse, utilisant même quelque grandiose et évocateurs thèmes de la musique classique. Cela donne par exemple, une scène de combat ahurissante entre Asura et son mentor Augus, sur la Lune au son de la Symphonie du Nouveau Monde de Anton Dvorak...génial et dément.
Pour autant je n’ai pas joué à Asura’s Wrath, j’ai vécu une aventure intense, folle, démesurée, épique, cosmique.