Battlefield: Hardline
5.8
Battlefield: Hardline

Jeu de Visceral Games, DICE et Electronic Arts (2015PlayStation 4)

J'ai décidé - du moins sur ce titre - de me concentrer sur le mode solo : cela m'évite d'être insulté par des enfants alcooliques malfaisants. Mon voyage à travers La Ligne Dure fut bref... mais pourtant intense. Court... mais pourtant soporifique. Anecdotique... mais pourtant édifiant. C'est ce récit que je m'en vais vous conter. Mais pas très longtemps : vous ne me payez pas assez.


Avez-vous déjà vu un épisode de la série The Wire? Tant mieux, ce jeu n'a absolument rien en commun avec le - maintenant vieillissant - classique de la télévision câblée américaine. Il voudrait, hein. Mais en semble parfaitement incapable. Ce qui semble étrange car les scénaristes de ce titre sont ceux responsables de The Vanishing of Ethan Carter. On sait donc qu'ils sont compétents mais uniquement quand on leur donne un peu de latitude dans leurs actions.


Ce qui - oho, transition - est précisément ce qu'on évite que vous ayez durant l'intégralité du titre. Vous serez pourtant balloté à diverses locations génériques tirées du catalogue d'une agence de voyage portée sur les hommages appuyés et pourtant lourdingues à Miami Vice. (Qui est d'ailleurs référencée à peu près quatre fois en huit heures, ce qui vous donne une idée du niveau de personnalité de ce sous-NCIS.) Pas de chance, par contre, vos actions seront circonscrites dans de minuscules maps entourées de décors magnifiques que l'on ne peut malheureusement pas visiter. Mais - entends-je métaphoriquement grâce aux pouvoirs mentaux métahumains qui m'ont été conférés par mon statut de critique vidéoludique original actif depuis 2005 - et le gameplay dans tout ça?


Tentez d'imaginer un monstre malsain constitué d'idées tirées de SWAT 4 et implantées de manière malhabile dans le moteur d'un FPS militaire comme - au pif - Michelfield et vous aurez une vague idée de ce qui vous est ici proposé. Saupoudrez le tout de minis-moments de conduite où l'on doit percuter des voitures familiales hideuses pleines de mafieux inexplicablement explosifs et vous obtiendrez La Ligne Dure. Un titre que je n'aurais aucun problème de qualifier de mélange inefficace de deux fonctions opposées et réunies ici par E.A., Criterion et ce qui reste de Visceral Games dans un seul objet assez laid qui ne fonctionne pas.
Un peu comme un g*******é constitué de Boursin.

MaSQuEdePuSTA
5
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Critique Cruelle par... Le MaSQuE.

Créée

le 8 avr. 2015

Critique lue 675 fois

5 j'aime

2 commentaires

Critique lue 675 fois

5
2

D'autres avis sur Battlefield: Hardline

Battlefield: Hardline
MaSQuEdePuSTA
5

Michelfield : La Ligne Dure.

J'ai décidé - du moins sur ce titre - de me concentrer sur le mode solo : cela m'évite d'être insulté par des enfants alcooliques malfaisants. Mon voyage à travers La Ligne Dure fut bref... mais...

5 j'aime

2

Battlefield: Hardline
Bizon
8

Un spin off de haut niveau

Visceral Games prend le pari de délaisser le treillis pour enfiler la cagoule ! Pari réussi car comme dirait Churchill « Il n'y a rien de négatif dans le changement, si c'est dans la bonne direction...

le 21 mars 2015

5 j'aime

Battlefield: Hardline
kalidus_bebop
8

Need Payday-Duty of Battlefield to Counterstrike For Speed

Si on m'avait dit que je reprendrais du plaisir sur un BF aussi rapidement, je ne l'aurai pas cru...encore moins sur une campagne solo. Et pourtant ! Explications : SOLO Pour commencer par cette...

le 26 mars 2015

3 j'aime

Du même critique

Highlander
MaSQuEdePuSTA
8

"There can be only one."

On peut reprocher énormément de choses au film Highlander: d'avoir engendré les plus mauvaises suites de l'histoire de l'humanité, d'avoir permis la carrière d'Adrian Paul, d'avoir popularisé...

le 21 oct. 2010

47 j'aime

9