Vous incarnez un loueur d'état dont le job est d'espionner vos locataires pour le compte d'une dictature de style soviétique. À vous les choix moraux cornéliens, tiraillé entre votre hiérarchie impitoyable, des groupes révolutionnaires, et la réalité du quotidien avec les pauvres gens et les factures à payer.
Ça a été dit dans les autres critiques, mais c'est indéniable : Beholder est le croisement entre Papers, Please et This War of Mine, qui sont deux bons jeux au demeurant, le tout faisant penser à une adaptation du lui aussi très bon film La Vie des Autres. Les mécaniques et l'ambiance sont donc déjà bien éprouvées, et bien réussies.
Cela dit, mon problème avec ce jeu est qu**'il n'apporte finalement rien de bien nouveau**. J'avais vraiment l'impression de jouer à Papers, Please avec des mécaniques de This War of Mine. Je n'ai jamais été surpris par quoi que ce soit, jamais je me suis dit "ouah, ça c'est super !". Finalement, Beholder n'est qu'une copie, même si elle est réussie. Son seul élément novateur : sa direction artistique, très réussie.
Bref, si vous avez vraiment adoré Papers, Please/This War of Mine et que vous en voulez plus, ou à l'inverse que vous n'avez jamais touché à ces jeux, Beholder vaut définitivement le détour. Mais dans le cas contraire, vous risquez d'être un peu déçu.