(Micro Critique Flash)
Wow, ça m'en a touché une sans faire bouger l'autre, je n'ai absolument rien ressenti. J'ai essayé de rester dans le personnage et de faire des choix appropriés, mais rien n'y a fait...C'est drôle, parce qu'en essayant les 5 premières minutes de Detroit: Become Human, j'ai ressenti 400 x plus de choses qu'en 8 ou 10 heures sur Beyond: two souls... J'suis habituellement + dans le délire paranormal que SF, pourtant.... Y a pas à dire, ils ont le mérite d'avoir appris de leurs erreurs en 5 ans, chez Quantic Dream...
Allez, comme à mon habitude avec les jeux vidéo, j'enchaîne sur un résumé des points positifs et négatifs façon Consoles + d'époque.
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LES + :
+C'est plutôt joli pour un jeu de 2013 (fin de vie de PS3), et les acteurs qui ont prêté leur visage & leur voix, ça fait plaisir, ça rajoute de la crédibilité au projet
+Le noyau dur du scénario est vaguement original pour un jeu de 2013, à leur place, j'aurais attaqué Netflix en justice depuis belle lurette
Stranger Things, saisons 1 et 3? Personne?
LES - :
-Gameplay ultra approximatif sur PC - Est-ce qu'ils ont voulu nous imposer la souris et le clavier parce qu'ils pensaient tenir quelque chose de brillant? Ou bien est-ce parce que c'est un jeu sony que les manettes X-BOX ne sont pas détectées? Dans tous les cas, dès le départ, ça m'a gonflé de devoir rester sur mon bureau pour jouer. Mais passons.... Y a des QTE où on ne sait juste pas quoi faire (j'parle notamment des phases d'esquive, tout se fait au pifomètre: gauche? Droite? Bas? Merde, raté!)
-Le personnage se traîne et est littéralement sur des rails (tu ne peux même plus tourner la tête quand tu fais fausse route, le jeu te force à regarder dans la direction qu'il a choisie, t'as juste à appuyer sur la touche avancer, la caméra te mènera à la cinématique suivante)....Et puis alors attention les murs invisibles, le moindre cadavre au sol, et nous revoilà à faire un créneau avec notre 38 tonnes incarné par Ellen Page pour le contourner.
-Narration non linéaire un peu confuse, des arcs de l'histoire qui font TRES HS (tout ce qui n'a aucun rapport avec la CIA, en gros) et ralentissent le récit,
et qui débouchent en + sur des choix de fin improbables et artificiels... Qui a fini le jeu avec la SDF, sans déconner? Ou avec l'indien?
-Les pouvoirs de l'entité très variables en fonction du scénario: à certains moments, on a une portée de 30 mètres, à d'autres, quand le jeu ne veut pas qu'on s'éloigne de ses rails, hop, au delà de 5 mètres, l'écran devient noir! Idem pour sa capacité à traverser les murs et à étrangler/posséder les ennemis... Passe encore que l'on ne puisse pas tous les posséder, admettons que seuls les esprits faibles ou déconcentrés puissent en être victimes... Mais comment vous expliquez, scénaristiquement parlant, que l'entité ne puisse pas étrangler qui elle veut, quand elle veut?!
-SPOILER DE LA FIN
Là, pour le coup, on va peut-être dire que je pinaille, mais c'est le genre de détail qui me gonflera toujours: à partir du moment où tu SAIS qu'il y a un au-delà, Pourquoi casses-tu les couilles à tout le monde pour revoir ta famille morte? Suicide-toi et on n'en parle plus, t'auras pas à risquer le destin de l'humanité, comme ça!