BioShock
8
BioShock

Jeu de Irrational Games, 2K Marin, 2K Boston et 2K Games (2007PlayStation 3)

Ma première critique... Bioshock, chef-d’œuvre des années 2000. Je sais que le jeu a déjà 8 ans, mais je viens simplement de le faire et je ne regrette en aucun cas.


Pour résumer rapidement, Bioshock est un FPS plutôt classique sortit en 2007 par 2K Games, mais il va réussir à se différencier des autres jeux du genre, là où des Call of Duty ou autre FPS attirent tout type de public (souvent très jeune), Bioshock, lui, se distingue notamment par sa maturité et son esprit critique, il est la preuve que les jeux-vidéos ne sont pas seulement réservés aux enfants.


Mettons d’abord en place l'histoire, pour faire simple, nous incarnons un personnage peut bavard et plutôt mystérieux du nom de Jack ; au cours d’un vol dans les années 60’, l'avion (dans lequel se trouve Jack) se crash au beau milieu de l’Océan Atlantique, il en est le seul survivant, le jeu commence alors, on aperçoit au loin un far, perdu dans cette étendue d’eau, qui est en réalité une sorte « d’entrée » qui nous emmène dans les profondeurs de l’océan, dans une ville nommée Rapture où nous sommes accueillis par Atlas, un habitant, qui nous demande de l’aider et c’est ainsi que commence vraiment l’aventure. Mais alors qu’est-ce que Rapture ? Rapture est une ville créée par le milliardaire Andrew Ryan, vu comme une utopie où les artistes et autre scientifique ne seraient pas dirigés et bloqué par des lois éthiques et morales, une société dirigée par les Elites qui pourraient exercer sans peine leur activités révolutionnaire et notamment Tenenbaum, une scientifique qui sera aidée de Franck Fontaine, ensemble ils trouveront l’Adam, substance capable de renforcer le corps, soigné les blessures et transformer l’être humain, et qui sera implanté dans des jeunes filles nommée « petite sœur ». Mais bien sûr, vous vous en doutez, rien ne va se passer comme prévu, au nouvel an 1959, les ouvriers vont se révolter pour obtenir des droits, ils seront alors dirigés par un certain Atlas (celui qui nous accueille) qui devient alors un ennemi public. Voilà en gros l’histoire de Rapture.


Je voudrais commencer par parler d’un point important du jeu, l’ambiance, dès les premières secondes nous sommes plongée dans cet univers macabre et dévasté, ronger par la souffrance d’un peuple, ce qui m’a surement le plus étonner sont les musiques, parfois rapide, rythmé, et parfois douce, installant alors une ambiance presque malsaine et une sensation de malaise, et ça du début jusqu’à la fin. Les décors vont bien sûr avec, cadavres ensanglantés gisant sur le sol, les murs ou table d’opération, transpercé par des barres de métal, bref, un lieu de massacre encore plus accentuer par les petites voix des habitants toujours en vie que ne cesserons de vous attaquer, ou par les petites sœurs, qui ont pourtant l’air si innocentes. Graphiquement, le jeu est magnifique, le soin du détail apporter aux décors fait effet tout au long des vingtaines d’heures de jeu, de plus, le travail apporté à l’eau, les reflets, les éclats, les lumières, tout est fait pour que le joueur s’émerveille devant un tel prodige (je rappelle que le jeu date de 2007).


Parlons du scénario maintenant, pilier de Bioshock, on ne peut qu’être surpris des révélations faites tout au long de l’histoire, durement mérité après s’être battue avec des centaines de chrosômes (humain génétiquement modifier). C’est cette histoire, cette envie de comprendre qui pousse le joueur à aller toujours plus loin dans le jeu. L’aventure est palpitante et la critique presque philosophique. Tout au long vous tenterez de découvrir ce qui a bien pu arriver, à travers beaucoup d’éléments tels que des enregistrements audio (pas obligatoire à l’avance du jeu, mais qui sont tellement bien réaliser que cela vous pousse en charger toujours plus), ou bien des flashbacks résumant la vie à Rapture, et lorsque l’on comprend enfin la vérité, les mains se mettent à trembler de stupéfaction, on comprend alors que tout notre chemin a atteint à son but. Difficile d’expliquer la sensation que l’on ressent à la fin de l’histoire, on passe tout notre temps à explorer Rapture, bloquer sous l’océan, reverrons nous la lumière du jour ? Trouverons-nous toutes nos réponses ? Le jeu ne fais que nous poser des questions auxquels seul lui peut répondre, et c’est sa qui fait de Bioshock un excellent jeu, son scénario.


Abordons maintenant le gameplay, il est plutôt basique, et ce n’est pas plus mal, assez raide, simplement distinguer par la possibilité d’utiliser des pouvoirs, les sauts ne sont pas spécialement importants, presque inutile, la simplicité du gameplay (pourtant fort complet) se mélange bien à la complexité de l’histoire et des décors. Bioshock fonctionne sur un système classique de « territoire » a traversé pour passer à un autre lieu (chacun plus glauque les uns que les autres), former de pièces et de couloirs. Et pourtant, malgré cet enfermement, le jeu réussi à nous faire explorer, Bioshock, c’est un jeu d’exploration, si on veut tout comprendre, tout posséder, cet univers fermer est alors plus complet que certain open world vide d’élément (Just Cause 2 pour ne citer que lui). Le jeu ne vous fais aucun cadeau, le système d’argent est pénalisant pour le joueur qui ne cherche pas (pas d’argent alors : pas de munitions, pas d’amélioration, pas de vie, pas d’Eve (l’Eve permet d’avoir des pouvoirs)), et surtout pendant le boss final, de même pour les checkpoint, là où les jeux d’aujourd’hui possèdent des respawns aux quatre coins d’une pièce, Bioshock, lui, n’a aucune pitié, il fonctionne avec un système de Vita-Chambre, sorte de cabine téléphonique qui vous fait revenir à la vie, si la dernière vita-chambre que vous avez croisé se trouve au début du niveau, alors vous retournerais au début du niveau.


Bioshock est un jeu fascinant, qui vous transporte dans son univers et son scénario magnifiquement bien écrit, on retient son souffle jusqu’à la fin. Je pense que ce jeu fait partie des rares jeux récents à pouvoir vraiment rentrer dans la catégorie des classiques du jeux-vidéos. Je vous prie de faire ce jeu si ce n’est pas déjà fait.

Créée

le 25 févr. 2015

Critique lue 557 fois

4 j'aime

1 commentaire

Nicolas_S

Écrit par

Critique lue 557 fois

4
1

D'autres avis sur BioShock

BioShock
Clément
9

BioShock : le messie ?

Rares sont les jeux qui, au cours de leur développement, arrivent à cristalliser les attentes de nombreux joueurs. Encore plus rares sont ceux qui, une fois sortis, parviennent à les combler...

le 8 mai 2010

91 j'aime

20

BioShock
leo03emu
5

Critique de BioShock par leo03emu

Haaaa, Bioshock. Sans doute le jeu le plus hypée de 2007. Fausse suite de System Shock 2 (sortie en 1999), jeu dont seul d'irréductibles vétérans se souvenaient alors, Bioshock a lui au contraire...

le 14 nov. 2010

43 j'aime

8

BioShock
Mr-Potatoes
10

Avis aux parasites

- Hey Marie, pourquoi cette tête d'enterrement ? -Je ne me sens pas très bien Jim. Il paraît que les parasites n'aiment pas Bioshock... -Bioshock ? Arrête. Tu ne serais pas en descente de Plasmide ...

le 5 nov. 2014

39 j'aime

3

Du même critique

La Fête est finie
Nicolas_S
8

Orelsan, chapitre final

Il s'est fait attendre ce disque, ça oui, 6 ans depuis Le Chant des Sirènes, 6 ans que l'on attend un nouvel album solo, alors bien sûr on a eu droit à deux très bons albums des Casseurs Flowters, un...

le 19 oct. 2017

76 j'aime

7

Ce monde est cruel
Nicolas_S
5

NQNT 44

Et on dit « bravo Vald » pour avoir réussi à sortir un album aussi générique que le reste du rap français de ses 2 dernières années ! Et on dit « bravo Vald » pour avoir...

le 11 oct. 2019

59 j'aime

16

The Last of Us Part II
Nicolas_S
10

Every, last, one of them.

(Critique avec spoiler) Le générique se lance et la sensation est la même, celle du vide, d’avoir une seconde fois vécu quelque chose d’unique. The Last of Us se plaçait comme un récit d’espoir,...

le 25 juin 2020

58 j'aime

7