A part ca, on se croirait a disneyland.
Bioshock infinite, LE jeu tant attendu auquel je rêvais depuis longtemps et dont la sortie, hasard du calendrier, coïncide merveilleusement avec mes congés de pâques. Oh joie pour moi, et tant pis pour mes révisions, un homme doit connaitre ses priorités. 59 € plus tard, j'installe fébrilement le CD dans son lecteur.
En gros ce jeu est l'histoire d'une enfant, Elisabeth, que le héro est chargé de récupérer dans une ville volante nommée Colombia, dirigée par un prophète évangéliste pas très tolérant.
Je pense que tout le monde est au courant, cela dit.
Elisabeth est une enfant qui à été bénie à la naissance ; un doublage et une animation tout à fait convaincante, en VO comme en VF, des possibilités de coopération qui la rendent vraiment utile au jeu et des pouvoirs spéciaux. Malheureusement, et comme toute qualité amène ses défauts, les joueurs pourront être parfois gênés par cette jeune fille hyper présente et parfois un poil capricieuse. Ce n'est pas mon cas, mais sait-on jamais.
Le background du jeu repose, entr'autre, sur d'obscurs concepts de physique et surtout, sur les théories de dimensions parallèle, je râle un peu quand on me dit que le jeu est une référence scientifique mais j'admet que le jeu pose des réflexions intéressantes sur les choix et leur conséquences, bien que j'avoue ne pas comprendre l'onanisme auxquels s'adonnent certains à ce sujet ; le thème est, certes, très bien traité, et propose une conclusion qui laisse bouche bée, mais les réalités alternatives restent un sujet qui est largement exploité dans plusieurs livres, jeux et films.
Du point de vue du gameplay, on est en terrain connu ; une main pour les pouvoirs, une main pour l'arme, rien de très exotique ; Elisabeth est une alliée utile, qui lance des munitions, soins, et cristaux pendant les affrontements, et à la qualité rare de rester à couvert et de ne pas nécessiter de protection, ce qui aurait rendu les combats laborieux, ouvrir des failles est parfois indispensable afin d'obtenir une protection providentielle par un mur qui vient d'apparaitre, ou un soutien aérien instantané. Sur les terrains des affrontements, qu'on reconnait vite (; une grande place déserte étant synonyme d'assaut ennemi imminent. ), on trouvera également des rails aériens permettant de glisser en altitude. Anecdotiques malheureusement car rarement nécessaire, ils trouvent un intérêt dans l'excellente mise en scène du début du jeu, où à quelques moments ponctuels. On regrette qu'ils ne servent à se déplacer que sur de si petites distances, au final.
Bioshock Infinite serait donc un bon FPS "sans plus", si ce n'était de son excellente mise en scène, certes, parfois prévisible, mais d'un dynamisme digne de gros blockbusters. Le moindre déplacement suscite parfois des réactions "grand spectacle" et le tout avec une fluidité impressionnante : en quelques secondes, on passe d'un hall paisible à une guerre urbaine sanglante. Les décors sont également superbes et bien inspirés, on oublie parfois qu'on est en plein ciel, et la ville est moins typée que Rapture, mais la barre était déjà placée haut, et il ne faut pas se voiler la face, Colombia reste un bijou architectural, tant lorsque qu'elle offre des scènes de la vie quotidienne d'un habitant que lorsqu'elle s'embrase en guerre civile.
Sans prendre part à la pseudo polémique autours du jeu, je me contenterais de dire que c'est un bon FPS, et un excellent jeu, que j'ai personnellement pris beaucoup de plaisir à parcourir les niveaux, et que je me suis pris une claque en le finissant. A mon sens, c'est tout ce qui compte.