Le très attendu nouvel épisode de cette franchise, et par l'équipe du premier.
Bioshock infinite se démarque de son prédécesseur sur plusieurs procédés narratifs.
En effet si dans le premier, notre personnage était une coquille vide, sans aucune personnalité, aucune reflexion à lui, aucune identité propre, et tout cela en accord parfait avec les thématiques du jeu et son scénario (en plus de laisser le joueur incarner ce personnages comme il l'entend pour une immerssion et une identification forte), cet opus nous propose d'incarner un personnages travaillé et définis, avec un personnalité imposées. Ce changement est aussi pertinent pour la narration présente dans ce jeu, ainsi, encore une fois, que les thématiques. En effet pour construire une relation avec le personnage d'Elisabeth, c'était le seul moyen.
Les personnages, justement, de ce bioshock infinite sont très réussis, tout comme ceux de son ainée.
Elisabeth, la jeune femme qui va très tôt dans l'avanture nous tenir comagnie, est extrèmement réussie tant au niveau de sa personnalité, qui va d'ailleurs bien évoluer au fil de l'histoire, que de ses interractions avec ce qui l'entoure. Les premiers moments sont étonnant, voir un personnage de jeu vidéo se balader ainsi, observer des choses, parler aux gens, s'assoire, ou s'adosser, voir manger, tout cela de magnière non scripté et naturel donne plus que jamais dans un jeu vidéo un aspect crédible, authentique.
Les autres personnages ne sont pas en reste. Que ce soit celui que nous incarnons, Booker, au passé trouble ou les intrigants Luteces, le charismatique Comstock, l'omniprésent Fink...A l'instar du premier, beaucoup resteront cultes, à n'en pas douter.
Au niveau du gampeplay, le jeu se veut plus dynamique que le premier bioshock. le ressentit des armes est différent (ni meilleurs ni moins bon), les ennemis sont moins resistant mais plus nombreux.Les munitions moins rare et les armes portées au nombre de deux (qu'on peut changer contre d'autres trouvé ici et là.)
C'est l'ambiance qui est changé dans tout ça. Rapture était une ville gloque et sinistre, complètement déshumanisé et ou la population était à tout instants hostile, Columbia est bien différente dans son ambiance, c'est une ville au sommet de sa gloire qui à première vue pourrait presque ressembler à une utopie....à première vue... les modifications de gameplay y sont bien adaptées. A noter aussi que les toniques (pouvoir magiques) sont moins nombreux que ne l'étaient les plasmides (équivalent de Bioshock 1), et que nous n'auront plus à en choisir un certain nombres mais que tous seront en permanence utilisable. Aussi, les fortifiant sont remplacé par des vetements aux différents effets. Enfin, notre personnages n'a aucune compétence de piratage, ainsi il ne sera possible de pirater les machines qu'avec un tonique prévu à cet effet.
Elisabeth participe également à enrichire le gameplay, avec ses fameuses failles, pouvant faire apparaitre sur le champ de bataille un élément (un seul à la fois) qui pourra nous aider (tourelles, armes, pack de soin...), et nous dépannera parfois au niveau de la santé, des cristaux (jauge de magie) et des munitions. elle a egalement d'autres fonction ludique, tel que le crochetage de serrure ou le déchiffrage de codes.
Notez aussi la présence d'aérotrames, sortes de railles sur lesquels on peut s'accrocher et glisser, dynamisant les gunfight, c'est pas mal et plutôt fun, sans plus.
Un petit défaut est cependant présent, il s'agit la gestion de la musique en combat, indiquant si il y a des ennemis dans le coin ou non, enlevant toutes notions de suspense, dommage. Je regreterai aussi l'impossibilité de revenir dans des anciennes zones, là ou on pouvait le faire dans bioshock 1, via les Batisphère.
Le level design de ce jeu varie beaucoup, il y a les chemins "linéaires", avec toujours des trucs à voir sur les côtés, comme des batiments, etc, il y a des genre de places plus ouverte, et parfois, carrément des quartiers entier, ou les objectifs d'une assez grande partie du jeu se retrouvent, nous offrant beaucoup d'exploration.
Au niveau du scénario, ceux ayant connu Bioshock savent que la license joue beaucoup sur la qualité du Background, et la joie de sa découverte. Sachez que cette qualité est présente dans cet opus, et que je préfère vous laisser découvrir cet univers par vous même si vous êtes intéressé par ce jeu.
Je dirai tout de même que la narration et la découverte passe toujours en grande partie via les messages de propagandes, audio et picturale, les enregistrement audios à collecter (ici appeler voxophone) mais également, maintenant, en écoutant les gens parler, en assistant à des scènes scriptés (ce genre de choses étaient impossible dans le Rapture de Bioshock 1, la ville avait déjà sombrée) et des kinectoscope (sorte de vidéo muette de propagande.)
Au niveau de la trame, elle est, comme je l'ai évoqué plus, haut, construite différemment de celle de Bioshock 1, et est très réussie. .
Pour ce qui est de la la bande son, je trouve que les thèmes originaux sont de moins bonnes qualité de que ceux de bioshock 1. Mais de nombreux thèmes classique ou remix de chansons de qualité sont présent et tout ça offre une bande son de grande qualité.
Pour ce qui est de la durée de vie, j'ai terminé le jeu une première fois en 16 heure en trainant, puis en 1999 (plus haut niveau de difficulté, débloqué une fois le jeu terminé une première fois) en 18 heures, en trainant toujours (à la recherche de quelques éléments du background qui m'aurait échappé.), le jeu offre d'ailleurs une relecture intéressante lors de la seconde partie, mais ce chiffre peut être bien raccourcis en rushant (sans intéret).
Pour conclure, je dirait que ce Bioshock infinite est vraiment une perle et aucunement une déception. Les changements effectués sont parfaitement cohérents avec la nouvelle ville à explorer et le jeu se place à la hauteur de Bioshock 1, alors pourquoi un point en moins me direz vous? par-ce que la note de Bioshock était une note coup de coeur, pour le jeu vidéo qui m'a fait regardé le média différemment et montré son potentiel. Avant Bioshock Infinite, Bisohock 1 était mon jeu préféré, maintenant, j'en ai deux.