Ok, je n'ai pas joué à Bioshock 2, ce qui d'après ce que j'ai pu entendre ne laisse pas une grande trace dans les mémoires. J'ai donc décidé de m'attaquer directement au Infinite au vu des nombreuses louanges qui lui sont attribuées.
Je séparerai Bioshock Infinite en trois parties chronologiques du jeu :
- Dans la première heure de jeu, la découverte de la ville en jette plein les yeux. On s'amuse à regarder chaque environnement. C'est beau, bien qu'on sente que les graphismes n'ont pas tant évolués que ça par rapport au premier épisode. Mais c'est plus du point de vue artistique, avec un design légèrement dessin-animé.
Columbia est une ville pleine de vie. On s'arrête devant un passant qui nous parle, ou bien pour écouter la discussion d'un couple. C'est une courte partie, mais elle intègre complètement le personnage et nous même dans l'aventure, sans savoir ce qu'il se passera par la suite.
- Et puis d'un coup on se retrouve dans un jeu d'action pur. Sur ce coup ci, c'est le même principe que pour Bioshock 1. On avance linéairement, on tire sur tout ce qui bouge (parce que tout ce qui bouge veut nous tuer).
Le gameplay est tout aussi similaire, on obtient des plasmides, on récupère des enregistrements, etc... Seul le soutien de votre coéquipière Elizabeth apporte une bouffée de nouveauté dans ce jeu. Elizabeth aide en nous envoyant lors des moments critiques : munitions, cristaux pour plasmides, ou potions de vies, et encore d'autres petites choses.
Les combats sont donc plus nerveux. D'un autre point de vue, ceci représente les trois quarts du jeu, le monde de Bioshock Infinite qu'il était possible d'admirer en première partie devient donc impossible à cause des gunfights incessants. Ce n'est pas une critique, je me dis simplement que c'est voulu (pas le temps de te reposer !).
- La dernière heure de jeu se termine en apothéose en action et retombe en douceur sur un final qui répond à la plupart des questions en suspens dans le jeu et dans la trilogie.
Bioshock Infinite est un conte moderne. Alors que la plupart des jeux sont à la course à l'innovation ou à l'originalité, ce jeu se contente d'appliquer les bonnes vieilles méthodes de narration et de mise en scène. Ce qui en fait un très bon jeu, c'est justement cette manière de nous faire voyager via monde de Columbia mais en faisant référence à de nombreux contes pour enfants. Avec en plus, une fin surprenante qui clôt en quelque sorte la trilogie et qui nous fait rendre compte la logique de cet univers au fil de ces trois épisodes (enfin, deux pour moi...).