Pour commencer, sachez que je n’ai pas fait les deux premiers Bioshock (honte à moi :o ).
Je ne parlerai donc pas des éventuels comparaisons possibles. Je précise par ailleurs que ce texte ne contient pas de spoilers.
Bioshock Infinite donc, est un jeu qui m’avait fait envie lorsque j’avais vu quelques bandes annonce un peu avant la sortie.
Le jeu commence en situant le personnage que l’on incarne dans une barque. Il y a avec nous, un homme et une femme en train de discuter. L'embarcation atteint le quai et on se retrouve donc près d’un phare.
Quelques instants plus tard, on se retrouve dans la ville où l’action va se dérouler, Colombia, une ville suspendue dans les airs. Et là, la direction artistique en met plein la vue. Le style victorien des bâtiments, les vêtements anciens des habitants et l’ambiance sonore donnent un joli cachet à l’environnement.
On se balade dans les rues les yeux écarquillés en étant transporté par cette ambiance magique.
Le personnage que l’on incarne, Booker Dewitt, est envoyé à Colombia pour trouver et ramener une certaine fille. Tout ce qu’il sait c’est qu’il doit se diriger vers une grande statue.
En terme de gameplay, le jeu propose deux grands axes : les armes et les pouvoirs.
Les armes s’utilisent comme dans un FPS classiques, on vise, on tire. On trouve différents types d’armes (fusils, mitrialleuse, sniper...).
A coté de ces armes, le héros pourra utiliser des pouvoirs, comme par exemple faire projeter les ennemis dans les airs ou envoyer des boules de feu. Ces différents pouvoirs s’obtiennent en buvant des bouteilles appelées toniques.
Au fil du jeu, un système d’expérience permet d’obtenir des améliorations pour les armes ou les toniques.
Les ennemis ne brillent pas spécialement par une intelligence débordante cependant ils sont très agressifs. Mention spéciale aux Handymans, ennemis assez coriaces que l'on croise parfois.
Autre paramètre important du gameplay : Elisabeth.
Elisabeth est la jeune fille que Booker fini par trouver au début du jeu.
Elle sera donc à vos cotés tout au long de l’aventure. Mais pas d’inquiétude, Elisabeth n’est pas un boulet que l’on traine.
Elle d’hésitera pas à fouiller les zones de jeu et à vous donner ce qu’elle a trouvé, de l’argent par exemple ou des munitions lors des phases d’action.
Autre point intéressant, la jeune Elisabeth peut créer des failles. Cela permet de faire apparaitre des éléments comme des tourelles qui tireront sur les ennemis, des barricades pour se protéger ou encore des caisses de munitions.
Chacun choisira ce qui lui convient en fonction de son style.
On parcoure donc différents lieux de Colombia en compagnie d’Elisabeth à qui on s’attache rapidement. On en apprend sur l’histoire des différents personnages au fur et à mesure du jeu notamment grâce aux enregistrements audio que l’on peut trouver dans les différentes zones.
Autre point intéressant de Colombia, le système de rails. Il y a en effet un réseau de rails dans la vile, ces rails sont situés en hauteur et permettent de se déplacer. Booker s'y accroche avec son grappin, et il est ensuite possible de descendre en sautant lorsque l'on trouve une zone où tomber. Lors de certaines phases d'actions, les rails permettent d'atteindre des zones un peu moins exposées où l'on peut d'ailleurs trouver des bonus (armes, munitions,...).
La vraie puissance de l’histoire se dévoile une fois le jeu terminé.
Tous les éléments du scénario se mettent en place et dévoilent les clés de l’intrigue.
Je suis personnellement resté scotché au moment où le générique défilait :D
On pourra reprocher au jeu quelques textures un peu moyennes ou un rythme innégal mais les qualités prennent tellement le dessus que ça ne m’a pas dérangé plus que ça.
En somme, un très bon jeu à la direction artistique magistrale qui ne dévoile toute la force de son scénario qu’une fois le jeu terminé.
Un sérieux prétendant au titre de jeu de l’année.