BioShock Infinite par Mickey
Bon, ben j'ai fini *Bioshock Infinite* que j'avais entamé avec impatience il y a 3 week end de ca.
Déjà, pour poser le profil, je précise que je suis une quiche en FPS. Une telle quiche que ca m'a gaché la fin du jeu, puisqu'après près de 4h de tentatives infructueuses, même en mode facile, je n'ai pas réussi à passer la séquence finale, et je n'ai pu voir la longue cinématique finale que sur Youtube :(
Cela ne vous étonnera pas alors que le défaut principal que je trouve à ce 3ème opus soit son côté action trop présent pour moi, qui ne laisse pas assez le temps de s'imprégner des lieux et de quelques personnages, sans parler des moult phases où l'enfer se déchaîne tellement autour de vous que vous ne savez plus quoi faire pour esquiver tous ces obus!
Autant la relation avec Elisabeth est superbement rendue, et autant Dewitt est très bien caractérisé, autant j'aurai aimé pouvoir passer plus de temps dans un Columbia "avant le drame" et rencontrer d'autres PNJs pour vraiment ressentir la vie de cette ville totalement hallucinante.
A plusieurs reprises je me suis retrouvé un peu perdu sur les objectifs mettant en scène les autres "chefs de quartiers" tellement on ne les avait pas assez présenté (comme les rebelles).
Enfin, le dernier problème selon moi, et là aussi certainement dû à ma "grosdoigtitude" c'est le chaos général des phases aériennes. Certes sur le papier, une ville volante avec des déplacements en monorail, c'est hyper fun. Mais à jouer, ca a tourné plusieurs fois au calvaire pour moi: aucun point de repaire sur la map, des ennemis trop mobiles et une action trop rapide.
Par contre, hormis ces points, le reste est une tuerie! La direction artistique est magnifique, Elisabeth marquera mes souvenirs de joueur et Columbia est devenu instantanément la référence pour "cité volante". Et encore, je n'ai pas parlé du scénario, qui fait tout pour nous déstabiliser avec talent (même si là aussi, j'ai trouvé certains enchaînements un peu rapide) ni du Songbird, qui m'aura marqué alors que finalement il reste presque anecdotique en temps de présence.
Bref, un grand Bioshock!
Et j'enchaîne sur du francais, avec *Remenber me*, ne serait-ce que pour le travail d'AlskiBriclot à la D.A de ce Paris 2084.