BioShock Infinite par Joro Andrianasolo
Moi qui, dans le jeu vidéo, accorde autant d'importance (sinon plus) à une histoire prenante qu'à un gameplay bien foutu, j'ai été servi.
Bioshock Infinite, réserve du gros mindfuck. J'avoue n'avoir pas compris la fin du premier coup, il m'a donc fallu un petit tour sur le wikia du jeu et deux-trois sites qui en parlent avant de bien tout saisir. Et comme le spoil c'est le mal, je vais rien balancer... Enfin si, juste un peu: on parle d'univers parallèles, de fanatisme religieux, de racisme, de rédemption et tout ça sur une cité volante.
J'avais peur d'être largué, n'ayant pas terminé le premier Bioshock et jamais touché au second, mais finalement ça passe sans problème. J'ai peut-être loupé quelques clins d'oeil, mais à part le passage discret à Rapture, je crois que c'est tout.
Si je devais avoir des reproches à formuler, ce serait peut-être au niveau du gameplay, pas désagréable, mais classique. Deux armes au choix, les toniques, l'aérotram... mais bien que l'on soit complètement sur les rails durant tout le jeu, plus on progresse, plus les environnements à explorer paraissent immenses. Ca reste un FPS pan-pan boum boum, mais comme le scénario est passionant, je pardonne.
Et puis Elisabeth quoi ...
Enfin, je n'oublierais pas la BO qui compte quelques très beaux réarrangements de morceaux connus (Beach Boys, Cyndi Lauper, REM ...) et surtout une magnifique version chorale de "Will the Circle be Unbroken"