Est-ce qu'on nous prendrait pas un peu pour ce qu'on aime pas forcément qu'on nous prenne pour?

Carnage Céleste (non, on ne parle pas de la femme de Babar, ici) est le premier DLC de l'excellent Bioshock Infinite. Ici, on est pas là pour faire du tricot, mais pour dessouder (ou plutôt survire) à 15 vagues d'adversaires, de plus en plus coton, au sein de 4 arènes différentes. Bon, en soit, pas de quoi se taper le cul par terre. Ce qui fait l'intérêt de ce DLC, c'est qu'une récompense (un ruban bleu) est accordé au joueur s'il parvient à vaincre la vague d'ennemis avec une contrainte particulière (vaincre les ennemis uniquement en sautant depuis l'aérotram, ou avec une arme ou plasmide particulier). Ce qui oblige, comme souvent avec ce type de défis, de changer de stratégie, d'utiliser une arme ou un plasmide qu'on utilise jamais (parce que bon, j'ai toujours utilisé celui-ci, ça a toujours bien marché, pourquoi je changerai?) et ainsi d'aller au fond des choses, et de découvrir du fun là où on en attendait pas forcément.

Sauf que faut pas déconner, non plus! Certains défis sont à la limite du ridicule. Je garde amèrement à l'esprit celui où l'on doit vaincre deux Handy Man à la fois (déjà, on s'accroche) pendant qu'ils attaquent un leurre. Et pourquoi pas pendant qu'ils lèvent la jambe droite, pendant qu'on y est, ou à coups de cure-dents? Donc, on essaie, on se dit qu'il doit y avoir un truc. Ben non, c'est juste que c'est affreusement difficile. Sachant qu'en plus, si l'on meurt, on recommence tout! Pas moyen de s'entrainer un peu sur une situation particulière. Alors, créer des défis funs, un peu corsés, histoire de se creuser les méninges, j'adore. Créer des défis quasi impossibles (oui, je suis une bille, mais j'assume) juste pour dire "Auras tu assez de courage et assez de temps pour passer tes journées, tes nuits et le reste pour essayer d'accomplir ce défi?", très peu pour moi.

Vraiment dommage, parce qu'à mon sens, ça gâche tout de se sentir prit pour un con, sans même un mode multijoueur pour profiter de ces chouettes arènes entre amis.