Attention la partie DLC des Tombeaux risque de spoiler un peu pour ceux qui ne l'ont pas fait (il en reste ?) à partir du paragraphe suivant. Je déconseille donc d'aller plus loin. Sachez juste que si vous aimez Bioshock 1 et 2, vous aurez de grandes chances d'adorer ces DLC.
La paire de DLC du Tombeau, donc, est un putain de ramassis de fan service, mais bordel, QU'EST CE QUE C'EST BON ! On retrouve ici notre Liz et notre (autre) Booker dans un Rapture que j'ai toujours voulu voir depuis le 1 : la période pré-nouvel an 1959, quand tout allait "bien". Je fus exaucé : que Rapture est belle quand elle n'est pas en ruine ! Nouvelle histoire qui se dessine, donc, que l'on suit un peu paumé au début. Pourquoi ? Comment ? Hé hé hé... Prise de connaissance du contexte politique local, Ryan, Fontaine, Atlas, les petites soeurs, Cohen (que l'on croisera lors d'un face à face mémorable) : que, que, que du bon ! Voir des Protecteurs entretenir la ville (ce sont des ouvriers à la base, ne l'oublions pas !), des limaces se coller aux vitres, quel enchantement !
Coté gameplay on est dans du classique. Par contre je l'ai fait en 1999 et bon dieu que c'est hard ! 2 fois moins de munitions sur soi, 10 fois moins de loot dans les contenants (qui n'est déjà pas extra dans le mode 1999 du jeu de base), on est vraiment à poil dans ce DLC. Et les chrosomes sont loin d'être tendres ! Mais bon, il est pas trop long, donc ça passe quand même pas mal.
Sinon un truc bizarre : le respawn des ennemis, inexistant sur le jeu de base, est ici complètement bizarre : parfois y'a du monde quand on revient sur une zone, parfois non. Je ne parle pas du respawn scénarisé après un évènement précis mais bien d'une zone que l'on revisite sans rien faire de neuf. Ça surprend la 1e fois, ça interroge par la suite. Oh et il y a aussi Elisabeth, qui d'habitude est si prompte à ne jamais nous saouler, elle décide ici parfois de nous bloquer dans un recoin de pièce, même si on la vise. Bon. Ca reste ponctuel.
Ah oui sinon, pas de VF pour les Tombeaux. Choix étrange.
Donc voilà en gros. La fin est chouette, sans toutefois répondre à tout. Jusqu'à ce que...