Les DLC de Bioshock n'ont jamais été très bons, la faute finalement à des jeux bien construits et complets. Burial At Sea pouvait nous faire espérer, tant le final de Infinite a claqué les joueurs cette année. On retrouve avec plaisir une Elizabeth trentenaire dans Rapture. Le DLC suit une narration qui a fait le succès de la trilogie et plus particulièrement celle de Infinite. En effet, on commence par découvrir les beaux côtés de Rapture, son ouverture culturelle et surtout artistique, avant de croiser les Chrosomes addict à l'ADAM. Se balader dans Rapture, ça rappelle forcément les deux premiers épisodes, ce qui est sympa mais aussi problématique pour ceux qui n'ont connu que Infinite. Le DLC spoile largement les événements du premier épisode alors que Infinite pouvait se faire quasiment de façon indépendante, un DLC pour les fans en somme.
Les 2-3 heures de jeu sont payées au prix fort (15 €) et proposent un nouveau plasmide et une nouvelle arme, un peu faiblard comme contenu. L'histoire est moyenne mais je n'en dirai pas plus. On reste assez loin de la maîtrise du premier épisode et de Infinite. Qui plus est, le déroulement est interrompu par des chargements qui sont étrangement légion et parfois intempestifs, en passant une porte par exemple. Sur ces petites heures de jeu, Burial At Sea contient un bug bien gênant (Airlock bug) qui vous bloque littéralement dans un sas quand vous voulez revenir dans une des zones déjà traversées. Ce bug ne gêne pas la progression, mais j'ai raté une salle à visiter pour un bonus, ça fait tâche un si gros bug sur 2 heures de jeu.
On attendra alors la deuxième partie qu'on espère un peu plus osée et mieux finie. Il aurait été préférable aussi de lier les deux parties pour que la pilule passe mieux. En comptant le DLC des arènes (assez dispensable), ça fait 35€ sans Season Pass. Avec un univers aussi étoffé, on aurait espéré une plus grande prise de risque afin de prolonger une aventure bien plaisante dans Columbia.