Muchas Gracias !

Mon père est plus intelligent qu'Einstein et plus fort qu'Hercule.

Les Plus :

+++ Rapture. Le principal argument de Bioshock, c’est sa cité sous-marine ! Créée dans les années 40, ville utopique pour échapper à tous les problèmes et toutes les limites du monde. Magnifique et terrifiante. Et cela fonctionne. On est émerveillé par sa beauté passée, abasourdi par la folie délirante de ses créateurs. Et tout ça en longeant les murs de peur d’être attaqué à chaque instant.

+++ Sa direction artistique. Car ce n’est pas tout d’inventer un super univers sur le papier, encore fallait-il que cela rende bien une fois en image. Et force est de constater qu’ils ont mis le paquet, c’est très beau, ça a sa propre personnalité. Son identité est immédiatement reconnaissable, grâce à son habile mélange de style (Art-Déco, Steampunk, rétrofuturiste, post-apocalyptique, Rapture, c’est un peu tout ça à la fois).

++ L’intro plante tout de suite le décor. Et les 4-5 premières heures sont vraiment de très haute volée. L’ambiance d’une manière générale tout au long de l’aventure est un véritable exemple. On est constamment mis sous pression et attentif au moindre bruit. Pour autant, le jeu sait gérer ses moments de « repos » et d’action et laisse une certaine part à l'exploration.

+ Si son twist est relativement prévisible (en tout cas il ne m’a pas surpris), le côté méta qui en découle est, il faut l’avouer plutôt bien trouvé. Le scénario, sans être inoubliable, est tout de même très prenant et offre quelques moments remarquables (la forteresse Folâtre).

+ Les protecteurs, les petites sœurs, Andrew Ryan, Atlas. Des personnages iconiques, et on comprend pourquoi.

+ La difficulté en niveau moyen m’a semblé parfaite. Pas impossible mais offrant un bon challenge. (Par contre il faut désactiver les Vita-chambres, étrange idée que ces checkpoints qui enlèvent tout risque au fait de mourir).

+ Bonne VF sans être incroyable.

+ OST très réussie.

+ Variété des armes et plasmides. Même si j'imagine que comme moi, tout le monde a finalement son arme et son plasmide préféré, et n'en change que rarement. L'idée également de la recherche en prenant en photo les ennemis est une bonne trouvaille.

+ Aucun bug dans ce remaster, contrairement à la majorité des joueurs apparemment.

Les Moins :

-- Le gameplay paraît un peu lourd, un peu laborieux, un peu bourrin et en même temps mou.

-- Les « choix » qui se résume à : sauver les petites sœurs ou les tuer. Choix manichéen et sans grand sens. On ne sent jamais le poids difficile de prendre cette décision. Et puis quel intérêt de sacrifier les petites sœurs puisqu’on gagne largement assez d’Adam en les sauvant avec les cadeaux qu’elles font.

- Passées les 5 premières heures éblouissantes, le jeu commence à devenir répétitif, 2-3 scènes mises à part. On avance dans des couloirs, on pirate, on tire, on fouille, on avance, on pirate, on tire on fouille…

- Le piratage, puzzle sympa au début, tape vraiment sur les nerfs au bout de 10 heures. (Surtout quand ils ne sont tout simplement pas faisables ! bug ou pas?)

- Le bestiaire un peu léger, peu de chrosômes différents.

- On notera le héros qui, après un crash d’avion, décide de prendre le 1er ascenseur qu’il croise, puis se pique avec la première seringue qu’il trouve, sans que personne ne lui dise rien. Heureusement pour lui, ça lui donne des pouvoir, ouf !

- On aurait presque aimé que le lore soit plus approfondi, comme si Rapture avait plus encore à offrir.

En Bref :

J’ai enfin posé mes mains sur ce monument du jeu vidéo. Enfin, c’était la 2ème fois pour être exact, après ma première tentative il y a 5 ans (mais pas habitué aux FPS ni aux jeux d’horreur, je m’étais résigné à lâcher l’affaire après 2h). Cette fois, je suis allé au bout, et bien m’en a pris ! On passe un très agréable (ok, peut-être pas le bon mot) moment sur Bioshock. Son univers est incroyable et complètement barré, et malgré son ton glauque voire malsain, et ses personnages effrayants, on prend plaisir à errer dans les couloirs de Rapture, et en fouiller les moindres recoins. Mais peut-être le poids des années se fait-il sentir ? Sa répétitivité, sa lourdeur, son gameplay qui ne propose qu’une seule et unique approche, sont des défauts qui ne peuvent pas totalement être mis de côté. Dans tous les cas, je dois remercier 2K d’avoir fait ce jeu, car Dishonored n’aurait sûrement jamais existé si Bioshock n’avait pas posé les bases. La ressemblance sur de nombreux points m’a immédiatement sauté aux yeux, Bioshock a fortement inspiré les gars de chez Arkane Studios ! Alors merci pour ça !

À faire si vous aimez :

Dishonored (jeu, 2012)

Metropolis (film, 1927)

The Shining (film, 2010)