Réalisée par Arc System Works, les papas de la saga Guilty Gear, cette nouvelle licence renouvèle notre vision des jeux de baston en 2D. Outre le réel gage de qualité de l'équipe en charge du projet, BlazBlue brille par son originalité. Tout d'abord sur le plan visuel. Le jeu mélange efficacement personnages en 2D - hautement détaillés, aux looks atypiques et parfaitement animés - aux somptueux décors réalisés, cette fois, en trois dimensions. Le contraste est efficace. Résolument orienté manga, l'ambiance visuelle est saisissante. Les créatifs de Arc System Works ont fait du très bon travail. Chaque combattant est unique (vampire, diable, militaire, ninja, créature informe, etc.) et les maîtriser tous exige du temps. Contrairement à la majorité des jeux de combats, chacun des douze personnages de BlazBlue dispose d'un look unique et d'une palette de coups qui lui est propre. Cela change des éternelles déclinaisons.
Très appréciable, malgré l'originalité du scénario et des personnages (totalement inédits), on retrouve instantanément la prise en main 2D des années 80/90. Avec, en prime, des jauges (Heat / Barrier Burst / Drive), pour effectuer des contre-attaques, de redoutables combos et, bien sûr, de nombreux coups spéciaux (Distortions). Si l'intérêt principal est de dominer rapidement l'ensemble des manipulations pour aller défier les autres joueurs via le mode multi online, il n'est fondamentalement, pas indispensable d'être un pro-gamer pour s'amuser sur Blazblue.
Quant à la prise en main générale, elle est plutôt instinctive, avec un système très classique de contre, d'attaques (plus ou moins fortes) et, bien évidemment, de coups spéciaux. Comme toujours, l'objectif est de réduire à zéro la barre de vie de l'adversaire, en enchaînant une pléiade de combos. Mis à part le mode Versus (deux joueurs et en ligne), BlazBlue : Calamity Trigger dispose d'une durée de vie très correcte, via un mode histoire (Story). Dans celui-ci, l'on vit la trame scénaristique à travers l'un des douze protagonistes. Dans la pure tradition, il faut terminer ce mode pour débloquer du contenu (en l'occurrence des coups spéciaux). Au rythme des musiques néo-classique, les combats se succèdent et nous captivent devant l'écran.
Nouveau bébé du VS Fighting né durant la septième gen, et ce, grâce au "revival" du genre initié par le live d'excellente qualité de la Xbox 360, BlazBlue a toutes les chances de vous combler si vous aimez un tant soit peu les jeux de baston en 2D et l'univers manga.