Enfin, après de très longs mois d'attentes et des reports insoutenables, la révolution tant attendu du jeu de tir à la troisième personne, voir du jeu vidéo tout court, est enfin entre mes mains.
Nul besoin de garder le suspens bien longtemps, Quantum Break est tout bonnement un triomphe et une réussite dans son genre. L'humanité et les mystères de la science seront au coeur de cette intrigue délicieuse, mature et contemplative.
La première chose qui frappe dès l'introduction du jeu, c'est la force du Northlight Engine fait maison. Les visages sont magnifiquement réalistes, vivants, expressifs, les effets de lumières nous éblouissent les mirettes, et il y a toute cette direction artistique profondément adulte... un véritable délice pour les yeux, et une petite claque en pleine face ! Je n'avais pas vu cela depuis "Ryse: Son of Rome". On peut dire en ce sens que la Xbox One est vraiment gâtée pour ce qui est des beaux jeux, et j'ai vraiment hâte de voir si la bête pourra encore nous abreuver d'autres jeux aussi splendides.
Alors oui Quantum Break est bel et bien court, mais c'est l'une de ses plus grandes qualités ! Cela évite d'avoir un rythme distillé, inconstant, une durée de vie étirée artificiellement... On profite alors d'une aventure énergique, sans temps mort et d'une action incroyablement frénétique !
De plus, l'univers en place dans Quantum Break n'en est pas moins riche et profite d'une écriture sans faute, comme c'est souvent le cas avec Remedy, mais comme c'était le cas avec Alan Wake, le studio finlandais s'est encore totalement surpassé. On est désormais face à une histoire qui traite des thématiques comme la dualité, les mystères du temps et de l'espace avec une maturité rarement vu dans un jeu vidéo.
Et que serait une expérience incroyable et inoubliable sans un protagoniste attachant et charismatique ? La plongée dans l'univers Quantum Break se fera ainsi dans la peau de Jack Joyce, modélisé sous les traits de l'excellent Shawn Ashmore. L'histoire du jeu étant un délice, je vais tenter de ne pas trop vous en dévoiler... Sachez seulement que Jack, était étudiant aux côtés de Paul Serene et Beth Wilder à l'université de Riverport, où des expériences ont été menées, faisant basculer le destin de ses trois personnages...
Mais Quantum Break ne se résume pas à une simple expérience cinématographique, le jouabilité a été finement étudiée pour accompagner cette univers torturé et plein de mystère, à la perfection.
Les possibilités de gameplay offertes sont en outre très variées, et font de Quantum Break un TPS hors du commun. Du grand classique bullet time, que les finlandais de Remedy ont été les premiers à introduire en 2001 avec Max Payne, à la possibilité de congeler ses adversaires, ou d'arrêter le temps partiellement...
Des mécaniques pour le moins rafraîchissantes, couplées à un visuel incroyablement léché, qui font du dernier bébé de Remedy, un chef-d'oeuvre à la pointe de la technologie. Doté qui plus est d'une maturité et d'une finesse technique rarement atteinte, Quantum Break est clairement un indispensable de cette année 2016 et un sérieux prétendant au titre de jeu de l'année, que je ne saurais que trop recommander à tout amateur de jeux vidéos qui se respecte.