Considéré comme étant le porte étendard du jeu indépendant, Braid n’as pas usurpé sa réputation. Développé par Jonathan Blow et Number None, sorti en 2008 sur le Xbox live Arcade, puis sur différents supports l’année suivante (PC, PSN …) Braid relate l’histoire de Tim, jeune homme à la recherche de sa princesse à travers 6 mondes différents. La particularité de ce jeu de plate-forme/réflexion est que vous possédez le pouvoir de remonter dans le temps afin de moduler le passé à votre guise. Le jeu fut très bien accueillit des joueurs et de la critique. Nous pouvons dire que pour une quinzaine d’euro, on mise sur une valeur sure dans le domaine du jeu indépendant.
Les points forts de ce jeu
La mise en scène
Des violoncelles aux tonalités chaudes, un décor aux couleurs sombres et chatoyantes, semblant s’être inspiré de Van Gogh, le héros qui ne se dévoile qu’au bout de quelques secondes, … Dès le départ de ce jeu, on a l’impression d’assister à une représentation d’une pièce de théâtre, composée d’une ouverture, des différents tableaux/scènes chacune dévoilant son flots d’information, et d’un épilogue, remplis de rebondissement. Cette atmosphère si particulière au jeu lui apporte un gros point de charisme.
La bande originale
Malgré le fait que les musiques n’ont pas été composées spécialement pour le jeu, elles collent parfaitement à cet environnement. Elles sont au nombre de 6, et c’est suffisant pour de ne pas sombrer dans la monotonie. Les thèmes musicaux sont suffisamment long pour ne pas en faires des boucles horrifiantes et de part leur tonalité songeuses, ne feront que nous projeter encore plus dans ce jeu quasiment parfait. Mention particulière à « Lullaby Set », composé par Shira Kammen et Swan, qui m’a particulièrement plu.
Le concept
Le voyage dans le temps, c’est un concept déjà vu est revu. Mais qu’il soit utilisé de façon entièrement scénaristiques, c’est autre chose. Majoras Mask et Shadows of Memories usaient déjà de ce système avec brio (le voyage n’est plus un twist scénaristique, mais bel et bien une vrai mécanique de jeu). L’ajout pour certains niveaux de « power-up » (ralentissement d’une zone partielle du niveau, des objets non atteint par cette magie), en plus de la faculté initiale est vraiment remarquable. Encore une fois, bravo d’avoir compris ce que les joueurs attendaient d’un vrai voyage dans le temps.
Les faiblesses de ce jeu
La durée de vie et la difficulté
Si on met de coté les quelques défis déverrouillés à la fin du jeu, ce dernier peut se finir facilement en une grosse après midi. Je dis grosse car malgré ce qu’en pense de nombreux critiques, j’ai trouvé certaines épreuves assez complexe, et il m’a fallut plus d’une fois partir voir la soluce pour ne pas balancer mon clavier et mon bol de Chocapic par la fenêtre. Cette durée de vie est, pour un jeu indépendant, acceptable, mais le problème vient du prix, qui est légèrement élevé. Des mini-jeux en 8-bits pour incarner Tim sur du Super Mario Bros aurait pu être ajouté, au moins pour justifier 1-2 € du prix de vente.
Le scénario
En effet, ce dernier est terriblement complexe. Ce qui est paradoxal, c’est qu’il est aussi une force. D’une part car nous somme projeté dans le jeu quelconque explication, et nous somme ensuite, et cela tout le long de l’aventure, apostrophé par des livres en début de niveaux. Des paroles énigmatiques, des doubles sens à chaque phrase, une vérité apparente qui semble en cacher finalement toute une flopée… Enfin bref, un scénario tellement complexe, que finalement, chaque joueur à sa propre signification de cette histoire. Et c’est par le fait de faire rêver, réfléchir, débattre des joueurs sur une banale histoire d’un prince qui veut retrouver sa bien-aimée qui me fait dire que ce synopsis est une vraie force, mais aussi le tendon d’Achille de ce jeu.
Bilan
Braid est une expérience vidéo ludique nouvelle, dont tout les gamers devraient s’essayer au moins une fois. Son univers envoutant, son gameplay parfait et une aventure hors du commun dont de ce jeu ce qu’il est vraiment : un chez d’œuvre. Quand au scénario me direz vous, et bien, jouez y, à vous de faire votre propre opinion quand la fin vous apparaitra
Il ne me reste donc plus qu’a vous souhaitez une bonne journée cher lecteur, et surtout, bon jeu ^_^.