Un Final Fantasy "Canada Dry"
Vous vous souvenez de la pub de Canada Dry ? "Ça y ressemble et ça en à le goût ". Cette maxime s'adapte parfaitement à Bravely Default. Sans doute soucieux de surfer sur les critiques dont font l'objet les derniers Final Fantasy ("C'était mieux avant avec des gros pixels"),Square Enix propose une nouvelle franchise dont l'ambiance médievale et le gameplay n'est pas sans rappeler l'excellent Final Fantasy 9 . On retrouvera donc les ingrédients qui ont construit le succès des rpg de la firme japonaise : quatre personnages relativement jeunes (2 filles/2 garçons), des combats au tour à tour, un système de jobs (à la FF IV), des invocations, des boss charismatiques, et une histoire complexe pleine d'émotion et de coups de théâtres... Si l'on ajoute une bande son de très grande qualité et quelques idées intéressantes, notamment dans le système de combat et dans la gestion de l'aspect communautaire (vos amis DS vous permettent de gagner de construire un village pour gagner des objets et peuvent vous servir de mentors afin de ne pas avoir à farmer tous les jobs), Bravely Default a tout pour captiver les fans de l'époque "classique" des Final Fantasy.
Malheureusement, le titre à plusieurs gros défauts (sans mauvais jeu de mot) : il tourne littéralement en rond arrivé à la moitié de l'intrigue comme si les scénaristes étaient tombés en panne d'inspiration. La nécessité de farmer des heures avant de pouvoir battre certains boss (le mode de combat semi automatique permettra de faire passer un peu la pilule), risque aussi de dégoûter les moins téméraires (masos ?)
Bravely Default laisse donc un arrière gout d'inachevé qui incitera sans doute les fans à se (re)pencher sur les Final Fantasy "originaux", dont certains sont disponibles en version remastérisée sur la DS (le troisième notamment). En attendant le second opus (Bravely Second) que l'on espère plus abouti.