Bravely Second, suite du déjà mythique Bravely Default, nous arrive enfin sur le vieux continent après presque un an de retard sur nos confrères nipppons. Le jeu se place comme une suite "directe" de Bravely Default, et il est important de souligner l'importance de ce terme. Oui, le jeu ressemble énormément à Bravely Default, les graphismes sont similaires (en plus soignés bien sûr, et plus détaillés, surtout pour les nouvelles villes), oui, le gameplay ne connaît pas de grande refonte, oui, l'univers et la plupart des personnages sont déjà connus... Mais c'est justement la force et la faiblesse de ce jeu, on comprend tout de suite qu'il s'agît d'une suite directe, et pas d'un nouvel univers comme le proposerais un FF, un Dragon Quest, un Tales of etc... Ainsi, on se retrouve face à un Bravely Default 2.5, agrémenté de nouvelles classes qui rééquilibre un système déjà excellent de base. La bande son ne marquera pas autant que celle du premier jeu (C'est Ryo du groupe Supercell qui s'en charge cette fois), mais les musiques m'ont personnellement beaucoup rappelés ce que l'ont peu entendre dans la série Dragon Quest, ce qui est fort appréciable pour un fan de la saga (je pense notamment au thème de la mappemonde qui évoque vraiment des sonorités très "DragonQuestesques" ). Le nouveau scénario est toujours ponctué de nombreux rebondissements pas forcément prévisibles, et même si il n'a rien d'extraordinaire, il suffit à tenir le joueur en haleine sur des dizaines d'heures, car encore une fois, on est face à un produit vraiment complet concernant la durée de vie. Les deux nouveaux héros sont intéressants, et on prendra plaisir à découvrir leur histoire.
Nous sommes donc face à un jeu à double tranchant dans sa manière de fonctionner: Totalement indispensable pour un fan du premier jeu, mais vraiment inutile pour quelqu'un n'ayant jamais touché Bravely Default. Une excellente suite, comme on en vois que trop peu, mais qui souffre de la lumière encore bien présente de l'excellentissime Bravely Default, son seul vrai défaut serait finalement de souffrir de la comparaison avec son aîné.