On the Brink of perfection ...
Gros consommateur de Call of Duty en tout genre, les premiers trailers de Brink m'avaient attiré, par leurs promesses de changements, d'originalité. A force d'extraits de gameplay, de dossier et de previews sur les sites spécialisés, j'ai commencé à vraiment attendre la sortie en sautant d'un pied sur l'autre. Et puis, les tests des premiers sites l'ayant eu en avance sortent le Mardi précédant sa sortie, et globalement, le résultat n'est pas top. Malgré cela, tellement mou-bourré par le buzz de ces dernières années, je me lance, en me disant que s'il ne vaut pas un pet de vieille, je le revendrais pour payer LA Noire. (COOL STORY BRO)
Pour rappel, ce qu'on nous promettait c'était :
-Un jeu libre, dans lequel on pourrait jouer en ligne ou en solo pareillement, sans XP distincte.
-Un FPS nerveux où on pourrait crapahuter partout (qui a dit Mirror's Edge ?)
-Un jeu d'équipe, avec objectif, et scénarisé.
-De la personnalisation très pointue.
-4 classes de personnage.
-3 types de gameplay, selon la corpulence du personnage.
-Des compétences (actives / passives) à acheter en montant de niveau.
Bref, un truc grisant.
Et finalement, on a quoi ?
Eh bien, toutes les promesses sont tenues, à l'exception du crapahutage et de la liberté de mouvement, un peu moindre que ce que l'on était en droit d'espérer : il y'a toujours 2 ou 3 chemins pour aller d'un point A à un point B, mais il n'y a pas de chemins planqués dans un conduit d'aération, ou que sais je, pour s'infiltrer réellement derrière les lignes ennemies.
Le système SMART, qui régit les interactions avec l'environnement, est un peu trop rigide, et on ne pourra pas créer de route personnalisée en faisant un saut sur le mur suivi d'un backflip en courant sur le mur pour atteindre une corniche cachée.
Mais le résultat est quand même bien supérieur à ce que l'on a dans les autres FPS, et on s'amuse à glisser dans les pieds des ennemis en les mitraillant par en dessous, à escalader un petit container pour contourner l'ennemi.
Le solo et le multi sont bien liés, comme promis, même si le jeu est immensément plus riche en jouant contre des humains évidemment.
La personnalisation est riche (une douzaine de points modifiables, avec chacun entre 10 et 20 options possibles), les compétences variées (bien que certaines me semblent inutiles).
Les armes sont elles aussi modifiables, avec entre 2 et 5 points de personnalisation par arme, du silencieux au viseur, en passant par la bandoulière ou le chargeur tambour.
Les classes ne différent que par les objectifs qu'elles peuvent réaliser et leurs compétences, et semblent assez équilibrées, même si l'ingénieur est très costaud et polyvalent, et l'opérateur un rien inutile lorsque sa présence n'est pas requise par l'objectif.
Au niveau de la variété des missions, on est plutôt satisfait, avec des escortes, du piratage, du dynamitage, de la réparation, bref un peu de tout.
Alors, on peut reprocher le trop petit nombre de niveaux (20) à parcourir avant d'avoir tout débloqué. Mais quelque part, on n'aura pas besoin de recommencer 15 fois le jeu pour être au niveau maximum, et l'XP demandé est exponentiel.
Dans les faits, en jeu, on a envie d'enchainer les parties, même si on ne débloque de nouveaux éléments que toutes les 2 à 6 parties, en fonctions des performances et du niveau. Le challenge est élevé, certaines missions (la première de la Sécurité par exemple) étant totalement infaisable sans une équipe solide.
Bref, on est ici en présence d'un jeu rafraichissant, pas aussi original que prévu, mais qui change agréablement, très agréablement des Call of Duty et consorts (auquel je joue aussi, ne vous y méprenez pas).
N'écoutez pas les esprits chagrins qui n'ont joué qu'en solo, avec des bots idiots, ou qui veulent simplement se payer un jeu qui a fait le buzz.
Gros coup de coeur.