« Broken age » raconte deux histoires en parallèle : celle de Vella, teenager femelle et rebelle vouée à faire honneur à sa famille en se faisant dévorer par un monstre lovecraftien, sorte de divinité locale et celle de Shay, teenager mâle passant sa vie à participer à des "missions" rigolotes mises en scène par une IA maternelle et hyper protectrice qui contrôle le vaisseau spatiale lui servant de maison.
Univers loufoques, personnages grotesque et souvent d'une surprenante cruauté, « Broken age » appuie sur les boutons de la nostalgie des trentenaires fans de la grande époque des point and click, « Day of the tentacle » en tête en ce qui me concerne. Je suis pile poile la cible et pourtant ça n'a pas trop marché sur moi. Pourquoi ? Pourquuooooiiii ? (Bras levés au ciel)
Je ne compte pas tailler Broken age parce que ce serait injuste et avant de passer à ce qui n'a pas fonctionné pour moi je voudrais souligner la qualité générale du titre. C'est joli, très bien fini au niveau de l'interface (tu le sens bien mon gros compromis pour le tactile ?), les musiques sont excellentes, la localisation et les doublages (j'ai joué en anglais sous-titré français) sont pour ainsi dire parfaits.
Ce qui n'a pas fonctionné pour moi : je n'ai pas trouvé ça drôle. Et c'est un problème. J'ai parcouru le jeu sans déplaisir mais avec l'arrière pensée d'en finir sans tarder pour pouvoir passer à autre chose. Le début de l'aventure de Shay, sensé nous communiquer son ennui marche particulièrement bien ! (On se fait chier mais grave)
Quand on n’apprécie pas vraiment l'univers, qu'on ne se marre pas et qu’on n’éprouve pas de sympathie pour les personnages dans un jeu sans gameplay, il ne reste pas grand-chose. Les énigmes quand à elle sont logiques et les rares fois où j'ai du chercher (un peu), ce n'était pas pour trouver la solution mais pour trouver comment l'appliquer.
Au final, un petit jeu sympa mais sans plus auquel certains (je leur souhaite) accrocheront sans doute plus que moi. Je suis peut-être trop vieux pour ces conneries.