L'acte 2 n'est pas encore sorti et en temps normal j'aurai attendu sa sortie avant de noter le jeux et en faire une critique, autant faire une critique de l'ensemble de l’œuvre c'est plus cohérent. Imaginez si l'on faisait une critique concernant seulement le début d'un film ? Ce serait plutôt étrange.
Mais j'ai passé un si bon moment à jouez ce premier acte que je n'ai pu m'empêcher de venir ici faire une critique pour vous conseiller d'y jouer à votre tour ! Dire que j'ai passé un bon moment sur un Point & Click montre deja la qualité du truc lorsque l'on sait que j'ai une sainte horreur du genre normalement.
Pourquoi j'ai aimé ?
Premièrement c'est beau ! Double Fine m'avait deja bluffé avec le style visuel de Psychonauts qui était étrange, sombre et mignon à la fois, là on a le droit à des tableaux mouvants. C'est vraiment sublime et renforce cette poésie que le jeux tente de mettre en place.
Deuxièmement je dirais les personnages, l'univers, m'ont conquis. Certains personnages sont à mourir de rire je vous jure. On se plaît à discuter avec eux et voir leur réaction quant on leur amène un objet improbable comme savent le faire les Point & Click. L'univers de ces personnages est décalé, non dans le sens humoristique mais décalé dans la réalité, tout semble possible et on se retrouve dans un monde de conté de fée, magique, drôle et beau.
Cependant derrière tout ce côté enfantin qui semble tant décrire l’œuvre se cache quelque chose d'autre.. Une quête de deux enfants vers la maturité, une tentative de quitter le pays des enfants pour rejoindre celui de l'adulte celui qui fait des choix, qui entrevoit les conséquences, celui qui agit. Ainsi, nous joueur, retrouvons notre regard d'enfant alors que les personnages que nous guidons tentent de le perdre.. Un doux paradoxe qui m'a enchanté.
Dans tous les cas fan du genre ou non je vous conseille Broken Age, rares sont les jeux de nos jours qui évoquent plus que de la tuerie à coup de mitraillettes alors jetez-vous dessus.
J'attends impatiemment l'acte 2, peut-être mettrai-je 10 au jeux, qui vivra notera.