Castlevania
7.5
Castlevania

Jeu de Konami (1986NES)

Voilà un jeu qui mérite qu'on se penche dessus. Il n'est pas inédit de dire que Castlevania est sans aucun doute l'un des titres les plus exigeants de la NES. En même temps, on se doutait bien qu'aller botter l'arrière-train du comte Dracula avec un pauvre fouet, ce n'était pas donné à tout le monde.
On commence avec un premier niveau qui ne vous laisse pas le temps de commencer à votre rythme. Des hordes de zombies, chiens et chauve-souris vous foncent dessus en popant de manière assez aléatoire, et vous comprenez immédiatement l'idée de tout le jeu : avancer sans avoir le temps de souffler.
On est devant un jeu de plates-formes assez basique, et un gameplay efficace, mais qui a ses défauts. Le héros peut donner des coups de fouets devant lui, sauter et utiliser des armes secondaires récupérées dans des chandelles (?!). Je tiens d'ailleurs à préciser une faille importante. Pour utiliser une arme secondaire, il faut utiliser le bouton d'attaque plus HAUT. Si vous n'avez pas assez de munitions, vous donnerez alors un coup de fouet dans le vent. Impossible également d'utiliser une arme secondaire accroupi. De la même manière, n'osez même pas espérer pouvoir utiliser une arme secondaire à côté d'un escalier : vous le monterez bêtement et vous ferez attaquer. Priceless, isn't it ?
Mais ce qui rend ce jeu si dur à mon sens, c'est ce gigantesque bond en arrière que fait Belmont dès qu'il reçoit un coup, ce qui l'envoie une fois sur deux au fond d'un précipice. Vous trouvez normal, vous, de vous faire propulser deux mètres en arrière juste parce qu'une ridicule chauve-souris vous fonce dessus ?
Vous disposez de 16 points de vie, mais au bout de quelques niveaux chaque coup reçu vous en fera perdre quatre. Et dans le genre stupide, j'ai nommé les ennemis minuscule qui vous tuent à l'usure en sautant ou volant partout. Mention spéciale aux singes bizarres et aux oiseaux.
Le jeu est vraiment sympa, et dans le genre challenge, on fait pas mieux. Mais si vous mourez trop souvent, faites une pause, allez vous promenez pour respirer l'air pur et apprécier la vie, puis retournez-y. Parce que certains passages peuvent vous donner envie de tuer quelque chose.
Lafeñas
5
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le 10 oct. 2011

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