Juste après avoir testé Castlevania Dawn of Sorrow, j’ai enchainé en toute logique avec Portrait of Ruin, l’épisode qui a suivi un an plus tard, toujours sur Nintendo DS. Mon avis !
Exactement comme pour Dawn of Sorrow, j’ai été plus que jamais séduit par la réalisation globale. Le rendu est superbe, les environnements détaillés et colorés, l’ambiance particulièrement maitrisée. Et la bande-son est toujours aussi entrainante !
Sur le fond, cet opus est très intéressant car il propose (enfin !) de vraies nouvelles choses pour un peu casser la routine installée depuis Symphony of the Night sur PS1. Cette fois, la progression ne fait pas uniquement sur la map principale : cette dernière contient, à certains endroits, une petite dizaine de tableaux dans lesquels on peut rentrer (comme dans Mario 64 !) et qui mènent vers d’autres « sous-niveau » à parcourir, avec une petite map séparée de celle du lieu principal. L’occasion, justement, de sortir un peu du sempiternel château vampirique et d’explorer d’autres endroits : villes, académie, pyramide, fête... L’idée est astucieuse et permet enfin de renouveler les environnements !
Autre nouveauté : la présence d’un deuxième personnage qui nous suit en permanence et avec lequel on peut switcher à notre guise, sachant que chacun des deux personnages a des aptitudes spécifiques (Jonathan est plus offensif, alors que Charlotte maitrise la magie et les sortilèges). Là encore, l’idée est sympathique même si les énigmes basées sur le duo auraient pu être un peu plus poussées.
A part ça, le Gameplay demeure inchangé, avec son système de montée en puissance façon JRPG, son système d’équipement, son système d’exploration et ses nombreux combats. Le bestiaire, lui, ne s’est quasiment pas renouvelé. Quant à l’écran tactile de la DS, il n’est plus du tout utilisé, et tant mieux vu le piètre résultat sur Dawn of Sorrow.
Par contre, le gros problème que j’ai eu avec ce jeu, c’est le niveau de difficulté des boss ! Ceux-ci sont beaucoup trop agressifs et font bien trop mal, surtout vers la fin ou j’ai fini par me décourager. D’autant plus que le jeu, comme tous ses prédécesseurs, reste affreusement punitif : si le game over arrive par mégarde, alors vous perdez toute l’expérience acquise et toute la progression sur la map jusqu’au dernier point de sauvegarde ! C’est vraiment dommage car sans ce problème, très gênant pour moi qui déteste rester bloqué des siècles sur des combats trop compliqués, ce Portrait of Ruin aurait peut-être été mon épisode de Castlevania préféré.