Vampire Killer ("Castlevania: Bloodlines" aux USA et "Castlevania: The New Generation" en Europe) est sorti en 1994 sur Mega Drive/Sega Genesis.
1917 : John Morris (le fils de Quincey P. Morris, qui tua Dracula dans la nouvelle de Bram Stocker), équipé du célèbre "Vampire Killer", et Eric Lecarde muni de la lance d'Alucard, tous deux descendants éloignés du clan Belmont, pourchassent la Comtesse Élisabeth Báthory à travers l'Europe alors qu'elle tente de ramener à la vie son oncle Dracula !
C'est le premier Castlevania sur lequel a travaillé Michiru Yamane, et ses compositions valent à elles seules le coup de faire le jeu. La palette de couleurs agressive, avec une prédominance de bleus et de rouges - atypique pour la série - procure au titre une identité qui marque la rétine. Privilégiez la version japonaise (qui se trouve être entièrement en anglais) dont la difficulté est nettement plus abordable et agréable pour un premier run que la version US (à l'époque les versions occidentales étaient rendues plus difficiles car la location de jeux vidéo était encore très répandue : plus un jeu était terminé rapidement moins il était loué longtemps, moins il rapportait d'argent). Il faut aussi noter que le visage d'Eric a été ridiculement masculinisé dans les cutscenes pour les versions occidentales.
Le fait de pouvoir choisir d'entrée entre 2 personnages est quelque chose d'unique à cet épisode. Il y a des embranchements où vous serez forcés d'emprunter une route plutôt que l'autre en fonction que vous jouiez avec Eric ou John, augmentant un peu la rejouabilité de ce titre foncièrement assez court (6 stages).
Un très bon Castlevania avec un charme unique, dont on sent qu'il aurait facilement pu être un petit chef-d’œuvre si il avait bénéficié de d'avantages de ressources et de temps.