Là où Ubisoft nous a habitué à la ré exploitation de ficelles (pas toujours mauvaises) avec les 100000 Assassin's Creed, il faut dire que je ne croyais plus au potentiel créatif de ce studio. A cet égard, Child of Light est une découverte étonnante, inattendue et poétique. En renonçant à la grandiloquence des jeux de rôles japonais et la sévérité des jeux de rôles US/occidentaux, Child of Light est une nouvelle option, un nouveau chemin tracé pour le RPG. Loin d'afficher des milliers d'heures de jeu au compteur et un système d'une profondeur inouïe, le jeu mise sur sa beauté plastique, réelle, sur son onirisme musical (Coeur de Pirate, je m'excuse pour ce que j'ai pu pensé de toi auparavant) et son ambiance envoûtante, et là j'insiste pour dire qu'il ne s'agit pas d'un vain mot, je me suis plu à me promener dans ce monde enchanteur pour sentir la fraîcheur d'un vent de printemps me caresser le visage.
Alors oui, le jeu n'est pas aussi que Dark Souls, ni aussi parfait que Shadow of the Colossus, mais pour 10, 15 euros il vaut définitivement le coup !