J’ai lancé Chorus en pensant m’amuser quelques courtes heures avec du dogfight sympa, mais sans en attendre plus. Finalement, je l’ai non seulement fini mais j’ai Platiné le jeu avec grand plaisir. (A nuancer par le fait que le Platine requiert de compléter pas mal de chose mais ne requiert quasiment pas de farm.)
Pour un jeu spatial assez arcade, j’ai d’abord été surpris par la narration. Le scenario n’est pas forcément très profond, mais sans spoiler on a une histoire dans un setup spatial mais avec une couche importante de spirituel / surnaturel qui donne un cachet au jeu. Cela est complété par des enjeux simples mais qu’on a envie de suivre et comprendre, et enfin par un cast de personnages identifiés qui permet de s’attacher à l’univers.
Visuellement c’est très beau et fait que les phases de déplacement deviennent des petits moments de contemplation. Chorus a en plus le bon goût de proposer un mode photo plutôt bien fait et sur lequel j’ai passé du temps ! L’esthétique est évidemment marquée par l’aspect surnaturel du scenario et certains moments rappellent pas mal Control dans le visuel où les effets. (Je ne sais pas si c’est officiellement une inspiration mais ça ne m’étonnerait que peu.)
Tout ça est complété Par une OST très belle. Assez classique pour du spatial en général, mais avec une petite touche qui fait, encore une fois, écho à cette petite singularité “magique” du jeu. Le thème du menu (qu’on retrouve parfois en jeu) illustre bien cela, avec une mélodie classique assez attendue, sur laquelle se greffent de puissantes percussions et des choeurs qui résonnent comme de magnifiques cris de guerre.
Mais c’est aussi dans sa boucle de gameplay que le jeu brille. Le pilotage est très fun manette en main, c’est réactif, les combats sont immédiatement intéressants et on a l’impression de ne faire qu’un avec son vaisseau. Ce gameplay s’enrichit au fur et à mesure de l’histoire pour donner cette sensation de contrôle de plus en plus fort, et de maîtrise absolue ; des quêtes annexes qui s’inscrivent bien dans la trame globale permettent d’améliorer nos capacités et parfois de nous mettre à l’épreuve. Cette progression étalée à un bon rythme, et complétée par plein de minis-objectifs à remplir permettent aussi de maîtriser ce que le jeu nous offre comme outils. Sur PS5, la manette est très bien utilisée et offre de chouettes sensations.
Niveau itémisation, c’est plutôt cool car on ne croule pas sous les loots mais on a des objets bien distincts et au sein d’une même catégorie d’armes on a des éléments avec des ressentis très variables et qui sont donc plus qu’un simple “+x d’attaque”. A noter quand même l’espèce de système d’ensembles d’objets que j’ai trouvé assez oubliable puisqu’il faut vraiment faire l’effort de s’équiper d’objets alors désuets pour activer ces effets. C’est probablement un des seuls reproches que j’ai à faire au jeu.
Un autre reproche est l’absence d’un mode “combat infini” qui serait génial pour prolonger le fun, surtout une fois à la fin du jeu.
En dehors de ces deux minuscules ombres au tableau, pour moi Chorus a été un vrai régal et je ne peux qu’encourager à y jouer (d’autant qu’il est dispo sur le Gamepass -PC et console- ET sur le PS plus).