Dans la famille des Metroid-like, Dandara est un titre très atypique.
Le principal attrait du jeu est son gameplay. Ici, pas question de courir ni de sauter, mais de s'élancer d'une surface à une autre, dans un monde où la gravité confond sols, plafonds et murs. Lorsqu'elle ne se déplace pas, votre héroïne peut tirer des "flèches", utiliser différents types de "missiles" (qui consomment une jauge de "munitions") et se soigner. Comme dans tout bon Metroid-like, différentes zones s'ouvriront à vous en avançant dans le jeu, même s'il y a ici assez peu d'aller-retour, sauf pour trouver des améliorations bonus.
Tout le level design est bien évidemment adapté en fonction de la manière de se déplacer. Le jeu est découpé en plusieurs grandes zones plus ou moins labyrinthiques, toutes composées de différentes sections plus ou moins grandes. Certaines sections vous demanderont un peu de réflexion avec des puzzle basés par exemple sur des plates-formes mouvantes ou sur des mécanismes à activer. D'autres zones mettront plutôt à l'épreuve vos réflexes et votre dextérité, certaines sections étant remplies d'ennemis de plus en plus coriaces.
Pour survivre à tout ça, il est possible d'améliorer ses caractéristiques (santé, puissance...) en consommant du "sel", qui se récupère en tuant des ennemis ou dans des coffres. Et comme dans un Dark Souls, une mort vous fera perdre tout votre sel et vous devrez aller le récupérer sur le lieu de votre dernière mort depuis le dernier point de sauvegarde (qui est parfois assez loin :p).
Niveau histoire, je n'ai pas été particulièrement réceptif à l'intrigue, qui peut être interprétée de bien des manières, tout ou presque étant une métaphore. J'ai par contre apprécié le fait d'intégrer les mécaniques de jeu à l'histoire et à l'univers du jeu. Chaque nouvelle amélioration est stylisée et justifiée. Enfin, graphiquement le jeu est vraiment beau, et les différents environnements ont une belle direction artistique.
Bref, les amateurs du genre seront comblés, même si le jeu est assez court (entre 5 et 6h, un peu plus pour le 100%) et parfois un peu frustrant dans sa difficulté.