J'ai longtemps hésité sur quel Dark Souls (DS) est mon préféré. Je penchais plus sur le deuxième, Mais récemment un ami m'a fais une remarque que je n'avais jamais capté : je lui disais que j'aimais la map et la variété des décors qui n'étaient pas présent dans le premier. Il m'a dit "Oui, les zones sont bien, mais tu trouves pas ça chelou de passer par une zone de poison et arriver à une forteresse de lave rien qu'en passant par une ascenseur ?" (cc linkroi). Depuis, Je reste perplexe sur la construction du monde que j'admirais tant et je ne sais pas si je dois déduire par la créativité des devs ou d'une incohérence volontaire. Bref, dans les deux cas la liaison qui relie toutes ces zones reste (à mon gout) magistrale.
Parce que oui, la majeure différence entre les deux premiers DS est l’ambiance générale moins oppressante, car les environnements sont moins menaçants, un peu plus lumineux même, mais ce n'est pas pour autant que le danger n'est pas présent. Croyez moi que la seule chose qui ne change pas, c'est de trouver des boss classes et aussi laid qu'ils sont puissants, ainsi qu'une forte probabilité de jeter sa manette parce que vous vous êtes fait tuer par la bouse la plus suprême, car vous pensiez récupérer les âmes que vous avez perdu en combattant une bande de plaisantin. Non Dark Souls ne s'est pas adoucis entre deux épisodes même si extérieurement il laisse paraître cette possibilité. Mais une licence évolue et il faut bien passer par ce second volet pour arriver à faire ce qu'est Dark Souls 3.
J'adore aussi le fait que la quête est plus compréhensible et que les PNJs, toujours aussi morose, ont l'air plus humain, moins ténébreux et que le dialogue est plus aisé. Vous comprenez tout ce qui vous entoure et savez pourquoi il faut aller à tel ou tel endroit. Fini le vagabondage et les explications confuses, maintenant votre mission est claire et en jeu, c'est un vrai plaisir de découvrir les histoires des personnages qu'on rencontre, de les lier avec des lieux, se dire que tel boss est responsable d'un événement connu, découvrir que chaque élément qui vous entoure a créer le pays ou vous êtes. Parce que oui, Dark Souls que ce soit ce volet ou un autre, n'est pas seulement un jeu qui vous fera rager, il vous émerveillera non seulement grâce à la qualité des décors, mais aussi par la complexité de son univers. Et avec la version Scholar of the First Sin, vous voyagerez plus longtemps dans des nouvelles zones lugubres que j'espère, vous jugerez artistiquement propre.
Bref, mes amis savent que je porte un grand amour pour cette noirceur parfaite qu'est Dark Souls. J'aurais aimé en dire d'avantage, mais comme les deux premier Dark Souls se ressemblent globalement, je vous renvois vers ma critique de la Prepare to Die Edition si vous êtes intéressé par mon avis plus détaillé sur le gameplay etc.