Enfin je suis en capacité après quelques années de dire que j’ai terminé la trilogie des dark souls. Vous connaissez la difficulté récurrente de cette série. Le premier souls que j’ai fini était le 3. J’ai ensuite fini, je ne sais toujours pas comment j’ai fait, dark souls remastered sur nitendo switch lite. Mais au fond de moi, il me restait un défi. Une revanche à prendre sur dark souls 2, le premier souls que j’avais fait à l’époque sur ps3, et que j’avais abandonné en cours de route.
Aujourd’hui, nous allons parler de l’édition « ultime » de dark souls 2, scholar of the first sin, une édition qui comprend l’ensemble des DLC, des meilleurs graphismes et du 60 FPS sur PS4, avec des graphismes plus beau. J’ai fini l’aventure « vanilla » ( le jeu de base sans DLC) en environ 30 h de jeu.
Un jeu plus permissif ?
Dark souls 2 est un jeu qui se veut plus grand public que le premier dark souls. Tout est fait de façon à ce que l’expérience soit plus « facile ». Dès le début du jeu, après la magnifique intro du jeu ( probablement la plus belle cinématique de la trilogie), on se retrouve face aux prêtresses du feu qui vont vous expliquer le principe du jeu. On est loin du cryptique dark souls 1 qui n’explique rien, et qui vous force à trouver par vous même.
Rassurez vous, Dark souls 2 reste quand cependant évasif sur son histoire, qui je trouve est plus plaisante à suivre. Certes un peu moins triste que celle du premier, avec une fin douce amère, sans aucun choix à la fin ( un choix supplémentaire a été rajouté cependant avec l’édition scholar).
J’aime l’univers de Drangleic. Je trouve que c’est probablement le plus beau jeu Souls en terme de décors, et en terme d’ambiance. C’est moins sombre, moins dépressif et un poil plus coloré, un poil plus vivant tout simplement. Dark souls 2 a réellement des personnages marquants, auquel on s’attache ou on s’habitue. La messagère d’émeraude, Rosabeth de Melfia, le roi Vendrick, la reine Nashandra. Les doublages sont vraiment excellents, on retrouve la voix de Carina Reeves notamment, la voix de Fiona dans Xenoblade chronicles.
J’ai vraiment réussit à ressentir l’histoire de dark souls 2 d’une meilleur manière que celle du premier. Ce sera probablement perçu par une hérésie mais le coté casual du second opus, je l’ai apprécié. Je pense qu’il faut de tout, et là où l’opus 1 s’adresse aux hardcore gamers, l’opus 3 est hardcore accessible, l’opus 2 est tout simplement accessible avec un poil d’exigence. Vous avez battu dark souls 1 ? Dark souls 2 est une promenade de santé.
Les boss sont plus faciles, j’ai été surpris de voir que j’ai souvent gagné du premier coup, même contre le dragon ancien. Les boss sont aussi moins variés que le premier, c’est souvent des chevaliers en armure. J’ai rencontré des difficultés sur quelques boss, la charogne et Freja ou encore Vengarl. Mais le jeu laisse via les marques d’invocations hors ligne largement de quoi vous aider à passer le jeu. De même, dans le hub de Majula ( la musique incroyable), vous pourrez à votre guise acheter des gemmes de vie pour vous soigner.
Le jeu est vraiment plus simple, on va pas se mentir. Mais il est tellement plus agréable à parcourir. Malgré parfois des ajouts d’ennemis en plus par rapport à la version originale, qui servent à rien. Le level design est moins inspiré que le premier, parfois moins cohérent, mais on y gagne dans le flow de jeu. C’est simple on peut se téléporter à n’importe quel feu dès le début du jeu.
Une oeuvre d’art
Le jeu est magnifique. Majula, les portes de pharos, la tour de heide, la zone des dragons, la tour de heide, le château de Drangleic... Une direction artistique des plus solides, malgré quelques zones horribles, comme le ravin noir.
En conclusion, Dark souls 2 est mon épisode préféré. Effectivement il est moins marquant dans son exigence de jeu, il est presque trop simple pour celui qui a fait le 1, mais il est tellement plus fun à parcourir. Parce que c’est peut-être ça qui manque au premier, et un peu au 3.
A force d’être trop dur, on accumule les frustrations, et objectivement dark souls 2 est moins frustrant. Cependant, j’ajouterais que les ajouts de la version scholar sont parfois quand même moins bien que l’original. On a tendance a prendre « trop vite » du level, à cause de la masse de monstres qui ont été rajoutés par ci, par là. Ça aurait été sympa de laisser un mode de jeu souls 2 original.
Mais qu’importe. Artistiquement il est incroyable. Décors majoritairement bons et appréciables par la rétine. Un gameplay un poil plus souple, avec une personnalisation quasiment infinie. Des musiques marquantes. Quelques boss corsés mais rien d’insurmontable ( à priori les DLC sont plus durs). C’est du tout bon. C’est pour moi clairement un très bon jeu de l’été, et c’est le souls que je vais garder en mémoire. La replay value est bien meilleure que sur le premier. Je peux continuer d’explorer Drangleic pour finir les zones optionnelles, les DLC et je pourrais si je le souhaite, lancer une seconde run. Le jeu est trouvable pour une bouchée de pain, et vous pouvez en plus jouer en ligne. Que demander de plus ? Dark souls 2 c’est mon souls préféré.
Récapitulatif
Pts positifs
Direction artistique
L’ambiance
Le voice acting
Les personnages
L’histoire
Plus permissif et plus casual ( pour certains c’est un défaut, pour moi une qualité)
La rejouabilité
OST
Durée de vie
Beau et fluide
Pts négatifs
Boss moins marquants
Le rajout d’ennemis au hasard, c’est nul
Parfois des bugs de caméra
Les conditions pour obtenir la fin Nashandra
Quelques zones en dessous