Rigidité cadavérique rencontre univers fantastique

Bon, passons, les formules d'usages, Dark Souls est un grand jeu, tout le monde le sait. Il a inspiré pléthores de jeu, au point de créer son propre genre, a donné lieu a une saga bien connu des g@mers et rendu possible Sekiro et Elden Ring, 2 GOTY indéniable.

Et il est vrai qu'il est plaisant de déambuler dans cet univers mystérieux peuplé de créatures et lieux immenses, autant magnifiques que terrifiants. De se battre contre plus ou moins tout ce qui bouge, mourir bêtement puis recommencer.

L'on pourra dire aussi que les combats sont incroyables, dantesques même dans leur capacité a nous faire affronter de plus en plus gros, de plus en plus fort. Tout y est millimétré pour que chaque combat soit un nouveau défi, dur, punitif mais pas hasardeux.

Et Dark Souls est toutes ces choses.

Mais c'est aussi un jeu avec l'une des pires 3C que j'ai jamais expérimenté. Une maniabilité de pétrolier, une caméra parfois un peu aux fraises et des contrôles pas toujours clairs.

C'est aussi une UI particulièrement famélique, un level design très souvent génial mais parfois odieux (oui le passage des archers sur une corniche, tout le monde vois de quoi je parle) et majoritairement un guide nécessaire sur un 2eme écran pour comprendre certaines mécaniques nécessaires pour éviter de passer un mauvais moment.

Je ne mentionnerai pas la difficulté, sujet au combien brulant sur les jeux FromSoftware, qui a l’instar de d'autres jeux voit sa difficulté se faire en dent de scie en fonction des Boss (certains étant vraiment rageant, d'autres incroyablement fascinants) du level design et de la localisation du dernier point de sauvegarde.

A l'instar d'un AC1, Dark Souls est une promesse. Une ambition déjà folle dans un jeu qui respire la nouveauté mais qui se fait rattraper par l'absence de finitions sur certains aspects. Mais tous ses défauts, que d'autres jeux se verrait reprochés plus intensément sont ici mis au second plan par l'ambiance et l'atmosphère unique du titre. Il y a de ces œuvres qui fascinent autant pour leurs qualités que pour leurs défauts. Dark Souls en est un exemple parfait