Dead or à l’ail

Longtemps attendu, ce titre phare du line-up de la Xbox 360 signé Team Ninja a fait posé beaucoup de questions et de doutes auprès de la fanbase. Sera-t-il digne d’une console Next Gen ? Qu’apportera t-il de plus à la série ? Sera-t-il la nouvelle référence du VS Fighting 3D ?

Pour répondre au plus vite, je passerais outre les qualités intrinsèques à la série depuis le premier opus que vous connaissez très bien : des personnages charismatiques, des demoiselles charmantes, une technique de contre intuitive, des arènes explosives et une réalisation en haute résolution en Arcade.

Du côté des différents modes de jeu, pas grande innovation puisque l’on retrouve les classiques modes Story, Time Attack et Survival. Le mode Story vous propose de suivre l’histoire de votre combattant(e) adoré(e) au travers de huit combats s’enchaînant furieusement dans différents lieux. Je ne vous cache pas que je n’ai pas bien compris l’histoire de chaque personnage, mais l’essentiel n’est pas là me direz vous. Néanmoins, il faut souligner l'effort fait par les développeurs pour créer un fil conducteur dans le but de donner une raison à tant de violence. Bien sûr, il va sans dire que la victoire sur le boss final aboutit, comme le veut la tradition DoA, sur une superbe cinématique, propre à chaque protagoniste. Je vous garantis que les découvrir est un réel bonheur.

Itagaki oblige, le jeu est très technique et la prise en main demandera un bon entraînement, surtout pour les néophytes. Le meilleur moyen de réaliser des combos est de placer une des combinaisons que votre personnage maîtrise. Seulement, il y en a près de 100 pour chaque combattant, les combinaisons les plus balèzes étant bien entendu les plus difficiles à réaliser, allant du simple enchaînement de deux touches à certaines furies dévastatrices.

Une fois la maîtrise de tout cela atteinte, il faut dire que ça devient extrêmement intense et plaisant d'enchaîner les combats et les victoires avec une diversité de coups hallucinante. Les contres s’incorporent sans problème dans l’action et les chorégraphies observées donnent par moment l’impression d’assister à des katas tellement tout est parfaitement fluide et limpide.

Venons en à l'une des grosses réussites du titre de Tecmo : les graphismes. En effet, je dois reconnaître que ce premier DOA Next Gen m'a explosé la rétine. Les combattants sont très bien modélisés. Les mouvements des corps dans l’espace sont d’une fluidité exemplaire, et ce, malgré la vitesse réellement ahurissante de certains enchaînements. La décomposition des différents mouvements est impeccable, du très bon travail, surtout quand on voit que chaque personnage possède sa dégaine, sa posture et ses propres enchaînements. De plus, on retrouve, comme dans les précédents volets, des lieux à plusieurs niveaux qui donnent réellement vie à l’environnement dans lequel vous évoluez et qui est donc loin d’être figé.

À l'instar du précédent opus, Dead Or Alive 4 est clairement une claque pour un VS Fighting 3D sorti en début de Gen. Avec ses décors aux graphismes hallucinants et à l’interactivité impressionnante, ce premier épisode HD de DOA s’est très vite installé en référence des jeux de combats. Si sa technicité ultra-précise rebutera les moins courageux d’entre vous, elle séduira les fans du genre.