- Tu vaux mieux que ça.
C’est ce que m’a dit ma femme hier alors que je collais une branlée à Bayman avec Kasumi.
- Comment ça ?
- Tu joues à des jeux autrement plus intéressant d’habitude, là c’est vraiment boobs, boobs et torgnoles.
Je dois admettre que je suis pas fan de torgnoles dans la vraie vie. Par contre les boobs…
Mais cette discussion m’a mené vers une réflexion assez inattendue. Comment se fait-il que je sois, à 40 ans passés, autant attiré par ce genre de jeu ? Comment se fait-il que je puisse ressentir une quelconque gratification en entrapercevant la culotte de Kokoro alors qu’il me suffirait d’aller sur internet pour trouver des artworks d’elle complétement à poil et les boobs à l’air ?
Déjà, un constat s’impose : j’aime les jeux de combat. Soulcalibur, Smash bros, Street fighter… j’ai toujours accroché. Et disons-le, je ne suis absolument pas un adepte de la violence. Jamais je ne regarde de vidéo de bastons sur Youtube et je ferme les yeux devant les scènes trop violentes dans les films. D’ailleurs, je ne supporte pas la violence gratuite, comme dans les films style Saw ou la répression contre les gilets jaunes. C’est pas mon truc. Je pense que ce qui me plait dans les jeux de baston, c’est le côté improbable des bagarres. Je ne me suis jamais battu en vrai, mais j’ai déjà pris des pêches involontaires en faisant du sport et force est de constater qu’un bourre pif bien placé, ça vous sonne pour un moment. Une fois, je me suis même carrément retrouvé aux urgences après avoir pris un coup de pagaie sur la tempe. J’étais complétement K.O.
Or dans Dead Or Alive, c’est carrément les pieds dans la tronche, en s’écrasant les boobs au sol ou encore à coup de coude dans les dents que ça se frite. Et les persos se relèvent, tranquillou, prêt à en découdre. C’est pas du tout réaliste et je crois que c’est avant tout ça que j’aime. Un jeu de baston qui ressemblerait trop à la réalité ne m’intéresserait pas du tout. En plus, ce qu’il y a de sympa ici, c’est que les costumes de nos persos s’abiment, se recouvrent de poussière, se déchirent, laissant entrapercevoir le début de rondeur d’un boobs.
Donc venons-en à ces fameux boobs. Bon, je crois que j’en suis malade en vrai. C’est une addiction pire que le tabac ou l’alcool pour d’autres. Mais en virtuel, bof. Les sites pornos, c’est pas mon truc. Disons que le boobs, quand il n’est pas dans un contexte, ne m’intéresse guère. Mais je dois reconnaitre qu’à chaque fois que je joue à un jeu dans lequel on peut choisir son perso, je prends toujours la meuf. Et derrière, il n’y a pas une once d’excitation, que dalle (peau de zob’, dirai-je même). D’ailleurs, quel que soit le jeu de baston, je préfère prendre les nanas. Dans Dead or alive, on rejoint le côté irréel de ce que j’évoquais sur la violence. Des boobs comme ceux de Honoka, ça n’existe pas en vrai. D’ailleurs, des boobs qui ont une réaction à l’attraction terrestre différente de celle du reste du corps, ça tient plus du fantasme que de la réalité physique. A n’en pas douter, Isaack Newton devait lui aussi apprécier les boobs, mais surtout ceux qui correspondaient à sa loi sur l’apesanteur. Car oui, si les boobs ont tendance à tomber vers le sol, c’est à cause de Newton. Mais je m’égare.
Je pense que c’est pas seulement une question de boobs. Je suis intimement féministe. Alors, pour ceux qui auraient peur de me voir arriver avec mes gros sabots, ma conclusion ne sera pas de dire que mettre en scène des femmes avec des boobs hautement disproportionnés dans un jeu vidéo est une preuve de féminisme. Ça dessert plutôt la cause d’ailleurs. Disons que c’est surtout quand j’entends parler de choses du genre « sexe faible », « inégalité salariale » que ça me hérisse le poil et je pense que je fais un transfert en incarnant virtuellement des femmes qui déboitent tout (qu’elles aient des boobs ou pas, hein). Après, je suis pas en capacité de juger le tort que peut porter ce genre de jeu au féminisme, mais clairement, si ce soft ne proposait que des protagonistes masculins, je n’y jouerais pas. Et là, il faut surement y voir une perversité partiellement assumée de mon cerveau malade.
Voilà où ma réflexion m’a mené. Au final, Dead or Alive est un bon jeu de baston. Dynamique, pêchu et plein de boobs qui mettent à mal la théorie sur la gravitation universelle (qui aurait cru que Newton serait contredit par la Team Ninja ?). J’adore essayer de débloquer de nouvelles tenues pour mes persos féminins et plus elles mettront en avant leurs boobs, plus j’en serais aise.
La conclusion de tout ça (car j’avoue qu’on peut se le demander), c’est qu’il m’a fallu plus de 30 ans de jeux vidéo pour assumer ma perversité vidéoludique de l’irréel. Un parallèle avec les mangas serait d’ailleurs intéressant. Si on prend par exemple One Piece, que j’affectionne particulièrement, j’adore les persos masculins. En particulier Zorro et Luffy. Et à mes yeux, un constat s’impose, c’est que les persos mâle de Dead or Alive sont nuls à chier au niveau de l’histoire. D’ailleurs, dans Street, j’adore jouer avec Ryu, dans Smash, je préfère Link. Tout n’est donc pas qu’une question de perversité ou de fixette sur les boobs. D’ailleurs, je me demande à quel point la Team Ninja fait exprès de ne pas donner de consistance à ces persos masculins pour voir exploser les féminins (et leurs boobs).
Bon, tout ça pour dire que je kiffe Dead or Alive, que j’aime les boobs et les jeux de bastons !