Dead Space, ou le principe de "Si si, XXX, on vous jure que c'est une mission de routine"
C'est l'histoire d'un mec. Isaac Clarke, ingénieur de son état. Un jour, on l'envoie réparer ce qui est sensé être une panne, sur le vaisseau minier ISS Ishimura. Mission de routine de prime abord, n'est-ce pas ?
HAHA ! Bande de naïfs...(oui, je viens juste de vous faire ce couplet pour l'effet dramatique, vous vous doutez bien que si ce n'était que ça, le jeu n'aurait pas lieu d'être...qui au fond vient de dire "Ben, ça aurait pu être une simulation de réparation de vaisseau !" Tu sors, éspèce de gros c** !)
Dès les 5 premières minutes, tout nous saute à la gueule. Dès la première, salle, un sentiment que tout va partir sévèrement en cacahuète...(qui vient de dire "En même temps, la mention 18+ sur la boîte laisse peu de doute" ?)
Et donc, forcément, désarmé, presque à poil, on se retrouve obligé de fuir, poursuivi par une bestiole monstrueuse, qui à part l'apparence vaguement humanoïde, n'a plus rien d'humain.
Et toute la suite du jeu est basé sur ce principe : on avance dans des espaces plus ou moins exigus (ou à l'inverse, des salles totalement gigantesques), attentif au moindre bruit suspect et au moindre cadavre étendu par terre...
L'étendue des emmerdes qui nous attendent sont dévoilées petit à petit au fur et à mesure du jeu, avec son lot de rebondissements, de moments d'angoisses etc., jusqu'au final en point de suspension, qui laissait songer (à la sortie du jeu) à une suite.
Bon, ça, c'était pour le scénario et l'ambiance...Quid du gameplay ?
La maniabilité est très très agréable, et bien adaptée au genre. Le truc bien sympa, c'est l'absence totale de HUD. pas d'affichage superflu sur l'écran. Pourtant, on sait toujours les niveaux de vie et de santé, grâce à la jauge placées sur le dos d'Isaac (pour la vie), et au petit afficheur holographique qui s'affiche lorsqu'on vise avec une arme.
Seul petit reproche : je trouve quand même Isaac un peu pataud, par moments...
Maaaaaais...si Dead Space n'était qu'une suite de couloirs entrecoupés de phases de shoot, ce serait bien morne, non ?
Heureusement, on a le droit à un paquet d'énigmes à base de télékinésie, de stase, et de phases en apesanteur (ces dernières ne sont pas forcément très maniables, mais elles ont le mérite de nous faire réfléchir à 360°)
En conclusion, un excellent Survival-Horror, à tester d'urgence !
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