Quand Micro Machines flirte avec Carmageddon
1996 : la "Macarena" passe en boucle sur les ondes, pendant que le commun des mortels a les yeux rivés sur les J.O. d'Atlanta... Ces gens de l'ombre que l'on désignera bientôt par le nom de « geeks » vivent une année faste : "Crash Bandicoot", "House of the Dead", "Tomb Raider", "Wipeout". Autant de noms qui deviendront les porte-étendards de leurs genres respectifs.
Parmi ces titres axés "tout public", un certain Duke Nukem 3D fait son petit effet auprès des organismes de censures. Car voyez-vous, le Duke en question a pour hobby le bottage le cul des aliens. Alors quand ils viennent envahir notre belle planète et nous enlever nos femmes, celui-ci pourra s'en donner à cœur joie ! Ajoutez à cela quelques effets gores, un soupçon de jurons décomplexés et de strip-teaseuses ça et là... Il n'en faudra pas moins pour devenir le hit que l'on connait aujourd'hui.
Mais que vient il faire la dedans? J'y viens justement. Car voilà qu'afficher « featuring Duke Nukem » sur une boite de jeu suffit pour avoir des répercussions positives au niveau des ventes ! Et voila le principal argument communication de Remedy pour son Death Rally, sorte de Micro-Machines-like sous stéroïdes. L'objectif sera ici d'enchainer des courses vous opposant à 3 autres adversaires qui préfèreraient vous voir en panne sur le bas-côté plutôt que sur le podium. Pour cela, toutes les fourberies sont possibles : mines, nitro, béliers et autres sabotages sont mis à votre disposition moyennant quelques deniers virtuels.
Puisque l'on parle d'argent (et en supposant que cette critique teinté de nostalgie n'aurait pas achevée de vous convaincre...), sachez que le jeu est proposé gratuitement en téléchargement sur le site de l'éditeur et ne pèse que 40 Mo.