Nouveau jeu sorti de l'esprit torturé de Kojima Hideo, qui semble bien morose ces temps-ci avec un Death Stranding qu'il annonce ne peut avoir compris lui-même, et qui parle de sujet assez graves, à savoir: la mort, l'au-delà et le perte de connexion entre les humains au profit du virtuel. Il est pour le moment sorti uniquement sur PS4 et sortira l'été prochain sur Steam.
Nous incarnons ici Sam Porter Bridges, incarné par Norman Reedus, et fils de la présidente des Etats-Unis, enfin ce qu'il en reste, après qu'un événement cataclysmique, appelé le Death Stranding, a tué des millions (voire des milliards de gens à travers le monde). Son rôle est alors de "connecter" les reste de villes des états-unis afin de relier la cote Est à la cote Ouest et de recréer les UCA: United Cities of America. Pour cela, nous allons devoir livrer des colis aux différentes villes et abris sur le chemin, afin qu'il rejoigne le réseau Chiral, sorte de réseau Internet instantané qui permet de transférer données et matériaux non biologiques via des sortes d'imprimantes 3D.
Qui dit livraison, dit quête FEDEX, et beaucoup de joueurs ont été assez refroidis en imaginant un jeu où on passerait son temps à aller d'un point A à un point B pour valider des quêtes sans saveurs. Mais même si les livraisons en elle même semble assez générique, il faut livrer des livres, des matériaux, ou encore des gamètes pour aider à repeupler les villes, c'est avant tout le chemin qui est la vraie quête. Car avant de livrer le colis, il va falloir se rendre au point de livraison, et c'est là que le jeu de Kojima prends tout son intérêt. En effet, le monde extérieur est détruit, il ne reste plus que des traces de routes, et une grande partie du monde n'est constitué que de collines rocailleuses, et de hautes montagnes neigeuse, où nulle âme ne vit, et ou chaque pas est un risque de glisser et faire tomber son précieux paquetage. Car en plus de devoir gérer le poids maximum que peut porter Sam, il va falloir aussi penser à repartir ce dit-poids entre les colis à livrer et les outils sur le dos, les épaules et les jambes de notre livreur Delivroo du futur imparfait.
Chaque passage dans un abris, va alors être un dilemme! Doit-on prendre un échelle de plus, afin de pouvoir grimper cette falaise et éviter un long détour fatiguant pour notre héro? Ou encore, prendre une arme afin de pouvoir se défendre contre les MULEs, anciens livreurs qui sont devenus accro à la livraison, et qui n'hésiteront pas à vous voler vos colis? Ou enfin prendre des armes hématique afin de se défendre face aux échoués, sorte de fantômes bloqués entre notre monde et celui des morts, et qui tentent d'attirer les humains vers l'au-delà ? Heureusement, le coté action du jeu est assez secondaires, et les rencontres peuvent être évité assez facilement, même si le coté infiltration est bien en deçà de ce que nous avez habitué Kojima.
Le nouveau jeu de Kojima passionne, comme il déchaîne les foules. Que ce soit par son gameplay qui divise beaucoup, que par son scénario qui cherche toujours trop à brouiller les pistes quand aux vrais antagonistes de l'histoire. Ou encore par ces cinématique, qui ne sont réellement présentes quand dans le tutoriel du jeu et ne reviennent vraiment que dans les dernier heures du jeu dans un tunnel que Kojima nous avait déjà fait subir lors de l'inimitable MGS 4: Guns of the Patriots. Il m'a, pour ma part, autant séduit, que bien ennuyé lors de longs moment solitaires perdu dans l'immensité blanche de la montagne. Le seul vrai reproche que je ferais au jeu sont les scènes d'action obligatoire avec Cliff qui semblent venir de nulle part et n'ont que peu d’intérêt dans le jeu jusqu'à leur explication à la fin d'un tunnel de cinématique qui n'en finissent pas.