Pas très convaincu par le trailer. C'est l'interview passionnée de Quentin de Beukelaer (créateur du jeu) sur la Playade qui m'a fait changer d'avis. Plus les critiques quasi-dithyrambiques de la presse.
Decarnation est un RPG Maker-like de body-horror. Ça convoque Cronenberg, Giger, Lynch. La DA forcément tout en pixel art est soignée. Visuellement Decarnation c'est irréprochable. L'ambiance est pesante comme on s'y attend.
Gloria est séquestrée par un cinglé. C'est l'histoire de son combat contre elle même, contre ses propres démons. A coup de dissociation dans son "innerworld", elle va puiser les ressources nécessaires pour se battre pour regagner sa liberté.
La déambulation n'est pas désagréable. J'ai cependant pas eu de grande épiphanie. To The Moon (dans un autre registre) m'avait fait chialer par la puissance de son évocation. Ici ça raconte ce que ça raconte. C'est limite, à la fin, j'avais envie que les crédits arrivent plus vite tellement y avait plus rien à raconter.