JACKPOT !
Onze ans. C'est le temps qu'il aura fallu pour qu'une véritable suite au 4ème opus de la mythique franchise Beat'them'all de capcom voit enfin le jour. Après un reboot clivant par le studio anglais...
Par
le 17 mars 2019
15 j'aime
5
Pour être tout à fait transparent, je n'en ai jamais eu grand chose à faire de Devil May Cry. J'ai pris le jeu sur le Gamepass, et comme chacun sait le Gamepass sert à faire des jeux qu'on aurait pas acheté day one. Il ne faut donc pas compter sur moi pour juger l'apport du bordel à la série (et heureusement pour lui de ce que j'en ai lu).
Pour une raison qui m'échappe j'ai l'impression de m'être toujours auto-convaincu que je n'aimais pas les BTA à l'ancienne. Ma dernière tentative remonte au premier Bayonetta et il est vrai que j'avais fait de la place sur mon disque dur après 3 ou 4 heures à l'époque. Mais jouer à ce DMC V m'a fait remettre tout cela en question. Peut être une question d'ouverture d'esprit.
C'est vrai qu'il en faut pour passer outre le level design minimaliste (euphémisme), le découpage du jeu archaique, les cutscenes omniprésentes dans la première moitié, le scénar complètement con et les persos japonisants. Mais en fait non il en faut pas tant que ça, on va dire que c'est les règles du jeu, le "folklore" si on peut appeler ça comme ça.
A côté, la maitrise du jeu représente un plaisir perpétuel qui ne semble jamais prendre fin (logique vu que c'est perpétuel, faut suivre), le gameplay est délicieusement traditionnel, le moteur fait des merveilles et finalement même toute ces choses qui apparaissent désuètes pour ne pas dire ringardes dans le jeu viennent en fait contraster avec éclat par rapport à ce qu'est devenu le BTA, genre en pleine hybridation, et les jeux vidéo en général ces dernières années.
On prend d'autant plus de plaisir à voir Nero et Dante cabotiner que de nos jours, le jeu vidéo doit être une affaire sérieuse, même Kratos doit vous tirer quelques larmes. On prend d'autant plus de plaisir au moindre combat que si, selon les habitués, le jeu a peu fait évolué sa formule, il a du même coup échappé à la Dark Soul-isation des esprits.
Au final, le grand mérite de DMC V, c'est de naviguer au milieu de tout ces jeux, un peu BTA, un peu RPG, un peu aventure, un peu émotion, un peu monde ouvert, sans perdre son authenticité. Le grand mérite de DMC V, c'est d'être un pur sang au milieu des bâtards.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs jeux vidéo de 2019, Les meilleurs jeux vidéo des années 2010 et Les meilleurs jeux de la 8ème génération de consoles
Créée
le 9 nov. 2019
Critique lue 212 fois
3 j'aime
D'autres avis sur Devil May Cry 5
Onze ans. C'est le temps qu'il aura fallu pour qu'une véritable suite au 4ème opus de la mythique franchise Beat'them'all de capcom voit enfin le jour. Après un reboot clivant par le studio anglais...
Par
le 17 mars 2019
15 j'aime
5
Critique publiée à l'origine sur Etoile et Champignon.fr Cet article est écrit à la première personne du singulier pour insister sur un point : la note de 6 qui l’accompagne ne prétend pas fixer pas...
Par
le 22 avr. 2020
14 j'aime
Le meilleur de ce que le genre peut offrir ? La chute de la Team Ninja (responsable des légendaires Ninja Gaiden) et la relative step back de Capcom dans le domaine a créé au sein du petit monde des...
Par
le 17 mars 2019
10 j'aime
4
Du même critique
La manette tombe vite des mains en jouant à Haven. Après je ne l'ai pas essayé en couple en se partageant une moitié de pad, mais je ne suis pas certain qu'on échappe bien longtemps à la routine que...
Par
le 12 déc. 2020
7 j'aime
1
J'ai hésité entre 6 et 7 mais je pense que sur la longueur Cyber Shadow va pas rester. C'est un jeu très sage, bien designé et qui propose un challenge serieux. Il a quand même le malheur de passer...
Par
le 30 janv. 2021
6 j'aime
Je commençais à écrire quelque chose puis j'ai tout effacé, je sais pas trop par ou commencer. Il y a des choses à dire, pas seulement sur le jeu lui même, mais sur le public, sur le studio, sur la...
Par
le 24 déc. 2020
5 j'aime
1