JACKPOT !
Onze ans. C'est le temps qu'il aura fallu pour qu'une véritable suite au 4ème opus de la mythique franchise Beat'them'all de capcom voit enfin le jour. Après un reboot clivant par le studio anglais...
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le 17 mars 2019
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5
Je vais lui montrer si je suis un poids mort !
Note : Cette critique est écrite par une personne non-gameuse et se basera uniquement sur un Let's play du jeu vidéo. Vous pouvez retrouver les critiques des autres opus sur mon profil.
Nous sommes quelques années après la fin de Devil May Cry 4.
Un homme mystérieux attaque Nero par surprise, lui dérobant le katana Yamato ainsi que son bras démoniaque.
Dans le même temps, un homme du nom de V vient au Devil May Cry avertir Dante qu'un homme a infesté la ville de Red Grave avec le Qlipoth, un arbre démoniaque se nourrissant de sang humain.
Dante et son équipe partent pour le battre mais se font tous décimer devant les yeux de Nero, impuissant.
1 mois plus tard, Nero et V s'allient pour secourir Dante et détruire une bonne fois pour toute le Qlipoth qui a désormais pris possession de la ville.
L'intrigue reste donc similaire aux anciens opus dans ce nouveau Devil May Cry tant attendu (11 ans d'attente depuis le dernier en date quand même !) puisque nos deux héros partent une nouvelle fois à la poursuite d'un démon, sauf que cette fois-ci ils semblent bien ne pas être à la hauteur...
On suivra dans la première partie du jeu Nero et V qui traverseront la ville en ruine afin de rejoindre le Qlipoth et trouver un moyen de contrer Urizen, le démon qui a vaincu Dante. Un début d'intrigue assez linéaire où les révélations se feront rares au contraire des cinématiques fantastiques mais qui ne manquera pas d'action.
La seconde partie se déroule dans le Qlipoth même, une sorte d'Enfer revisité où nos héros partiront chacun de leur côté pour arriver jusqu'au boss, enchaînant les combats haletants. Le scénario se développera enfin même si l'on pourra encore une fois souligner sa simplicité mais on n'attend pas forcément beaucoup plus de la part d'un Devil May Cry, cela suffit donc à faire le café.
On restera malgré tout encore une fois sur notre faim avec une nouvelle conclusion en cliffhanger à laquelle nous a habitué la licence.
Les nouveaux personnages se feront peu nombreux :
Nous retrouvons le jeune Nero, avec un nouveau look et désormais plus sûr de lui. Si il apparaissait assez lisse dans Devil May Cry 4, ici Nero se développera peu mais aura désormais plus de niaque et d'expérience, il se révélera donc plus accrocheur et impliqué et peut-être aussi plus fonceur. Un personnage un peu plus intéressant à suivre donc.
Il sera accompagné de Nico, fille du scientifique Agnus assez franche et déjantée qui reprendra les travaux de son père en créant des bras artificiels pour Nero. Nico est un ajout sympathique puisqu'elle permet de ne plus faire évoluer Nero seul, mais comme le reste des personnages féminins de la licence, elle se contentera principalement d'être un personnage de support avant d'être un personnage à part entière.
Un nouveau venu, V, s'invitera dans la bande. Homme mystérieux au look sombre et à la santé défaillante, on ne sait pas bien d'où il vient ni pourquoi... V est très intriguant tout du long, son développement est plutôt déroutant mais relativement sympathique, un bon personnage en somme.
Et bien évidemment n'oublions pas notre King, Dante, toujours aussi badass et casse-cou malgré les années qui passent. On lui trouve des côtés de lui un peu plus humain également, notamment dans sa relation avec Nero, ce qui le rend encore plus sympathique désormais.
Peu de personnages en dehors de ceux-ci mais cela permet ainsi de développer tous nos personnages principaux un peu plus en profondeur, leur donnant un relief qui leur manquait parfois dans les ancien opus. On appréciera aussi de revoir Trish et Lady même si ça reste bref et assez anecdotique au final.
Si l'intrigue reste donc au niveau d'un Devil May Cry classique, c'est à dire simple mais efficace, c'est sur l'aspect technique que se démarquera principalement ce cinquième opus de la franchise !
Les graphismes avaient déjà été hautement améliorés avec Devil May Cry 4, mais dans Devil May Cry 5, on passe encore un cran au-dessus, rapprochant de plus en plus le jeu du niveau des Triple A (notons également un passage à des visages plus réalistes plutôt bien réussi dans l'ensemble, même si je trouve que Dante a des traits trop ronds comparé à avant). De plus le jeu a su se réinventer tout en gardant ce qui avait fait le succès de ses débuts (contrairement à Devil May Cry 4 qui avait su innover mais s'en était au final peut-être un peu trop éloigné). Ainsi on retrouve l'ambiance métal et néo-gothique du tout premier opus, ici traduite par des ennemis insectoïdes et des jets d'hémoglobine à tout va, le tout dans un esprit aussi cool que répugnant.
Dans l'ensemble les environnements restent donc sympa à traverser avec une ville moins modernisée et désormais en ruines qui rappelle donc cet esprit gothique et délabré du manoir de l'île de Mallet. On regrettera cependant les passages dans le Qlipoth qui, si ils se veulent un minimum travaillés, reviennent malheureusement tellement souvent qu'on a l'impression d'avoir vite fait le tour du concept (en gros les entrailles d'une bestiole avec tout ce que ça a de plus ragoûtant), or toute la deuxième partie du jeu se passe dans cet environnement devenu bien trop familier pour parvenir encore à nous émerveiller après quelques passages en couloir qui ne semblent plus finir.
Car en effet, Devil May Cry décidera d'aller à contre-courant de la mode des open world et préférera encore une fois se contenter de voir petit avec un jeu assez fermé qui invite peu à l'exploration mais qui montre cependant qu'il sait où il va, un choix au final à l'image du titre qui ne cherche pas à prouver quelque chose mais simplement à rester divertissant et c'est réussi.
En effet, plutôt que de s'attarder sur des choses annexes, le jeu se concentrera sur ce qu'il sait faire de mieux : son gameplay. Ainsi ce ne sont plus deux mais désormais trois personnages que l'on peut contrôler dans cet opus !
D'abord Nero avec son gameplay basé sur son nouveau bras mécanique qui lui permettra toutes sorte d'approches, chaque nouveau bras (appelé Devil Breaker) lui offrant des capacités aussi diverses que variées (grappin, boule électrique, bombe et j'en passe).
Viendra ensuite V avec son gameplay à distance puisque n'ayant que peu de résistance physique, il enverra ses créatures démoniaques (Griffon l'oiseau électrique, Shadow la panthère protéiforme et Nightmare le golem destructeur) attaquer pour lui, lui permettant d'attaquer de plusieurs angles à la fois. N'étant pas gameuse je ne saurai rentrer dans les détails mais il est important de noter que toutes les critiques s'accordent à dire que le ressenti manette sur le gameplay de V est particulièrement travaillé et immersif, en faisant un des plus gros points forts de l'opus.
Et enfin nous terminons par le Big Daddy Dante au gameplay retors mais à la puissance tellement lourde et au nombre de combos tellement infinis qu'on ne peut que jubiler après l'avoir maîtrisé (matez-moi cette bécane qui se transforme en épée !). La puissance de Dante se révèle écrasante en plus d'être hyper technique puisqu'on peut non seulement utiliser plusieurs types d'armes (de l'épée, aux pistolets, à des trucs de plus en plus wtf comme un nunchaku ou un chapeau rapportant le "jackpot" qui vous permettra de voir Dante Jackson et ses pas de danse, mais je m'égare). Ainsi la marge de progression avec ce personnage semble dès le début complètement illimitée, donnant une rejouabilité plus qu'assurée à l'opus qui avait pourtant revu sa difficulté à la baisse.
Tout ce gameplay pourra être testé sur de nombreux boss qui ne seront pas en reste. On retrouvera des nouveaux boss ma foi peut-être pas inoubliables mais qui font tout de même bien leur taff dans l'ensemble, mais également des boss des ancien opus qui étaient plus que marquant, un plaisir donc.
En dehors de ça, on peut noter l'OST plus marquant et travaillé que dans les précédents opus avec comme toujours des pistes agressives teintée d'électro et de gratte électrique mais qui sera néanmoins moins fourni. Je retiens surtout le thème principal (soit le Battle Theme de Nero), "Devil Trigger", interprété par Casey EDWARDS et Ali EDWARDS qui est particulièrement efficace. (Petite pensée tout de même pour le meme "I am the storm that is approaching " tiré du Battle Theme de Vergil aussi).
Devil May Cry 5, c'est tout ce que peut faire un Devil May Cry à son niveau, mais en mieux !
Ce nouvel opus revient plus beau, plus travaillé, plus technique, plus fort, plus badass quoi ! Certains regretteront peut-être un scénario toujours trop simpliste et des punchlines et scène fortes peut-être un peu moins percutantes ou cultes que dans les opus précédents mais la recette a été remaniée avec une main de maître sur tous les autres points et on a enfin l'impression que Devil May Cry arrive à se hisser à la place qui lui est due.
Toujours plus dément, Devil May Cry 5 offre un retour en trombe pour la licence après tant d'années!
Créée
le 13 déc. 2021
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