Dans la lignée des deux premiers Resident Evil, sortis respectivement en 1996 et 1998, Capcom nous régale l’année suivante d’un troisième jeu à l’ambiance survival-horror : Dino Crisis.
On y incarne Regina, agent des forces spéciales, lâchée sur une île dans une base scientifique à la recherche d’un mystérieux savant, officiellement décédé 3 ans auparavant, mais dont une mission de reconnaissance d’un autre agent a révélé l’étonnante présence... Épaulée par de solides partenaires, le tacticien Rick et le roc Gail, nous voilà lancés sur les traces du Docteur Kirk et de la Tri-énergie.
Dans une ambiance très sombre, qui n’égale toutefois pas celle de Résident Evil, on se balade au cœur de la base, sillonnant ses étages, pièces, couloirs, passages cachés... Respectant parfaitement les codes du survival-horror, il est capital de bien gérer ses munitions, d’apprendre à ruser et à faire preuve d’ingéniosité pour traverser certaines zones.
Après une première partie d’un niveau correct, la difficulté s’accroît fortement. Au fil du jeu, on en arrive quelque peu à une overdose de disques DDK, puces clés, cartes ID, codes, manips en tous genres...ce qui met nos nerfs à rude épreuve et génère parfois de la frustration quand on joue longuement sans vraiment avancer.
On rencontre plusieurs sortes de dinosaures (velociraptors, ptéranodons...), incluant bien évidemment le redoutable T REX, qui traquera notre héroïne tout au long du jeu. Pour des graphismes d’époque, les dinosaures sont plutôt bien faits et assez redoutables quand ils nous attrapent.
Plusieurs séquences de jeu nécessiteront des choix de notre part, au vu des divergences de points de vue de nos alliés. Suis-je plutôt un casse-cou téméraire ou un prudent stratège ? L’ultime choix déterminera à ce titre certains aspects du dénouement final...
Point de conclusion : une nouvelle belle réussite pour Capcom.