Dishonored m'a plu et pourtant c'était pas gagné : je ne suis pas friand de jeux d'infiltration et encore moins d'univers "steam punk".
En plus dès le départ, on voit bien que la réalisation du titre est loin d'être exceptionnelle dans le sens où le moteur graphique et ses textures sont assez quelconques et les effets visuels globalement très moyens.
Même la direction artistique, pourtant originale, ne m'a pas pleinement convaincu. Je trouve les couleurs froides, sombres et même si l'ambiance est bonne, j'ai eu du mal à totalement entrer dans l'univers, au contraire de Bioshock qui a réussi à m'immerger presque instantanément.
Mais heureusement, tout cela est largement compensé par un gameplay solide, riche et très varié.
C'est d'ailleurs la grande force de Dishonored : les choix et la liberté d'action sont présents à tous les étages du gameplay.
Les choix du style d'approche ou des méthodes que l'on souhaite employer auront un impact relativement important sur le déroulement de l'histoire, et ce même si l'on ne s'en rend pas toujours compte lors du déroulement de sa première partie. En effet, c'est en rejouant certains niveaux ou en se renseignant sur les expériences des autres joueurs que l'on prend vraiment la mesure de cet effet de cause-conséquence.
Même après avoir terminé le jeu, j'ai découvert encore énormément de possibilités et d'enchainements auxquelles je n'avais même pas pensé pour se débarrasser des cibles !
En s'attaquant à un genre embouteillé et extrêmement concurrentiel, Dishonored réussi pourtant le tour de force de distancer la concurrence en matière d'infiltration/assassinat et d'apporter un souffle d'air frais sur ce genre qui me donnait l'impression de tourner en rond.