Vous êtes Corvo Attano, protecteur attitré de l'impératrice Jessamine Kaldwin, et vous faites peur avec votre capuche de bad boy. L'impératrice vous a demandé de partir dans les royaumes voisin pour trouver des réponses à la peste qui ravage l'empire. Quand vous revenez, bah... En résumé, ça chie grave pour vous (cf. le titre du jeu) et vous serez seul pour rétablir votre honneur. Enfin, vous, vos lames et vos pouvoirs de goret.
Dishonored est une réussite. On peut chouiner sur un ou deux trucs, allez hop, c'est fait, passons au reste. Tout d'abord, le jeu ose l'ambiance steampunk, avec une patte graphique expressionniste, montrant des tronches toujours légèrement difformes et des machines folles remplis de liquides chelous qui font bzzz bzzz. On pense à Otto Dix, à la première guerre mondiale, à ma belle-mère.
Et puis cette conception des niveaux, seigneur, cuite aux petits oignons, avec amour, et des petits lardons. Deus Ex, si tu nous entends, daigne voir tes fils comme ils sont beaux ! Il y a toujours, je dis bien toujours les amis, une solution pour mettre hors d'état de nuire la cible sans tuer une mouche ! Je pleure tellement c'est beau. Surtout qu'on peut y aller aussi comme un char Renault, osef !
La longueur est parfaite, la rejouabilité excellente (mode fufu, achievements, ...), plusieurs fins possibles, on peut dire que les gars d'Arkane Studios se sont déchirés depuis Arx Fatalis, qui, bon, hum, hum, bref. Bécots les mecs et les girls, continuez à nous faire rêver avec vos royaumes qui se déchirent, vos traîtres tous plus pourris les uns que les autres et vos assassins à capuche.