Divinity II: The Dragon Knight Saga par raisin_ver
Dès la lecture de la notice (60 pages tout de même), on tombe sous le charme de ce jeu. Ça commence en effet par un mot de remerciement d'un des développeurs, ça fait toujours plaisir! Ensuite 6 pages nous expliquent le contexte et résument les deux premiers jeux, Divine Divinity et Beyond Divinity. Comme ça, ceux qui n'y ont pas joué ne sont pas perdus, peuvent saisir immédiatement les enjeux et découvrir à quel point le monde de Rivellon est travaillé.
La quête en elle-même est passionnante, d'une part elle est bien menée, le jeu se renouvelle en permanence au point qu'on ne fait jamais deux fois la même chose, ensuite parce qu'elle n'est pas dirigiste: si on se rend tout de suite là où on nous a dit d'aller, on peut être sûr que le premier squelette venu va nous expédier ad patres. Il faut donc voyager, découvrir le monde de Rivellon puis plus tard faire enfin notre tâche.
Ça laisse le loisir de faire également les nombreuses quêtes secondaires du jeu, toutes très bien écrites et bourrées d'humour avec une version française de très bonne qualité. Ce qui nous amène à une particularité du jeu, notre personnage est capable de lire les pensées de son interlocuteur moyennant une dette de points expérience (plus ou moins importante en fonction du gaillard). Ce pouvoir est utilisable aussi bien sur le pécore du coin que sur un gros boss et permet de découvrir au choix, un point faible, un secret inavouable, le lieu où sont stockées les économies...Bref, une idée vraiment sympathique, mais dont il faut user avec parcimonie sous peine d'avoir une trop forte dette et donc de ne plus pouvoir faire évoluer son personnage.
Enfin, un dernier mot sur les musiques composées par Kirill Pokrovsky qui sont d'une beauté saisissante.