Divinity II est un jeu bien inégal. Si le gameplay se rapproche des traditions des RPG occidentaux à la oblivion, la promesse de transformation en dragon pique l'intérêt du joueur.

Le jeu est pour moi constitué de trois phases. Dans la première, on y découvre le monde à travers une vallée boisée et quelques bâtiments gotique infestés de monstres. Si cette phase reste relativement classique, elle gagne en intensité avant d'atteindre le moment fatidique : notre première transformation en dragon.

A partir de ce moment, on entre dans la deuxième partie du jeu, et on s'envole vers des fjords où le fait de pouvoir voler s'avère particulièrement jouissif, en plus d'être très pratique. Même si les combats aériens sont parfois un peu brouillon, c'est un régal de se jeter dans le vide avant de s'envoler vers le couchant.

Le twist final de notre quête marque la fin du jeu original, qui est suivi immédiatement par l'extension "Flame of vengeance", intégrée au jeu. Et là, il est difficile de masquer ma déception. Après avoir gagné une liberté totale où le ciel des fjords n'avait plus aucun secret, on se retrouve cloitré dans une ville. Même si les quêtes sont nombreuses, on se voit frustré de ne pas pouvoir prendre forme draconique, doublé d'un sentiment de retour à la case départ.

Sans compter que l'accès à la majeure partie de notre repaire se voit inaccessible pour une raison que je cherche toujours. Le point final de cette aventure marque le retour du dragon, avec une quête barbante et rectiligne où il suffit de détruire une cinquantaine de tous de garde. Le tout suivi d'un combat complètement mal calibré avec un boss de fin qui offre le game over en un combo alors qu'aucun monstre n'était capable de nous égratigner quelques minutes plus tôt.

C'est principalement pour cette frustration (et cette défaite, je l'admet), que Divinity n'a pas une note plus élevée. Le principal intérêt du jeu se trouve dans la transformation en dragon, et on nous l'arrache arrivé aux deux tiers.
michaelc
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le 25 déc. 2010

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michaelc

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