Ceux qui ont su apprécier DDLC on du se poser la question eux aussi lorsque le jeu à été annoncé en Juin 2021, et on va pas se le cacher, c'était risqué.
En effet le concept de base de Doki Doki Literature Club, c'était de faire un jeu où les fichiers du jeu, changent durant l'aventure, et tout ça grâce à Monika. Donc ce jeu marche forcément mieux sur PC.
Et même si j'ai mis une note parfaite je reconnais que cette adaptation console à un point faible qui fait aussi office de point fort: sa représentation d'un bureau d'ordinateur avec ses fichiers comme menu.
Alors certes c'est cool, mais ça nous prive de certains mouvements vu qu'on ne peut pas ouvrir les fichiers comme sur PC. C'est comme même grâce à ça qu'on as pu voir l'intérieure des fichiers de Yuri et de Monika.
Cela nous prive également de cette scène spéciale du Just Monika, lorsque tu utilisais un outil de Stream et que tu te prenais un Jumpscare.
Après beaucoup de choses rattrapent le coup et sauve la note:
- Déja, ils n'ont pas retiré la fin secrète: si tu supprime Monika dès le début du jeu.
- Le menu est assez complet, avec sa banque d'images et sa playlist, c'est juste dommage que la version physique soit sortie plus tard, ne pouvant pas profiter des cadeaux qu'elle offrait.
- Le jeu est traduit en français, ça c'est cool, parce que Undertale sur Switch, j'ai du faire appel à mes compétences anglophones.
Mais le meilleur du meilleur qui est aussi la grosse nouveauté du jeu, ce sont les histoires annexes: pour les débloquer, il faut voir les scènes de chaque fille: Yuri, Natsuki, Sayori... Et là encore le jeu à pris d'énormes risques, qui ont payés.
Ces scènes annexes, ont permis de développer les relations de ces quatre filles: Monika/Sayori, Sayori/Yuri, Monika/Natsuki, Sayori/Natsuki, Monika/Yuri, Natsuki/Yuri...
Et encore une fois, même si au début de chaque histoire, tout peut paraître niais, ça se termine généralement sur quelque chose de badant.
Le lycée n'est pas une période facile, et on y a tous rencontrer des problèmes différents: Sayori qui confie sa dépression à Monika ( ce qui n'est pas une chose évidente à aborder...), Yuri qui se sent malaimé et anxieuse et qui refuse la gratitude des autres, ou bien même Natsuki qui est souvent victime de jugement par deux personnages non identifiés qui s'avèrent être ses amies.
Evidemment comme les histoires annexes racontent le passé du club, avant l'arrivé du protagoniste, rien ne finit en drame.
Ce jeu ne doit pas être pris uniquement que dans un seul sens, car si il se veut d'être niais et rigolo au début, c'est fait exprès.
Ce jeu n'as pas de but, c'est un Visual novel, mais il te pousse à t'intéresser à l'histoire des personnages.
Et ce n'est pas Game Theory qui va tout t'apprendre, non parce que j'en vois certains qui s'amusent à dire que Yuri est méchante parce Monsieur Tout-le-monde le pense. Alors souvenez vous juste que Game Theory émet avant tout des hypothèses, rien n'est moins sur dans ce qu'il dit, à part si vous demander à Dan Salvado, le créateur du jeu.
EDIT:
J'aimerai tout de même faire passer un message aux joueurs qui rejettent de la part d'ombre sur Monika: aucune fille n'est réellement méchante dans ce jeu.
Monika est en fin de compte la seule fille qui souffre réellement, elle sait que tout ça n'est qu'un jeu, que le jeu n'as absolument rien prévu pour elle, Mettez vous à sa place: Tu aimes un mec/une fille, sauf qu'on te force à rester en retrait et voir tes potes tourner autour de ton date. C'est un peu comme de la torture mentale pas vrai?
De plus Monika, est clairement la fille la plus intrigante de tout le jeu, déja elle possède des différences sur son uniforme, mais aussi dans la façon dont elle s'exprime: "j'ai eu une épiphanie" par exemple, ou son poème du trou, qui représente clairement sa capacité à voir en dehors du jeu.
Faut dire que j'ai installé Monika After Story juste pour elle, car elle m'as fait vraiment énormément de peine: le véritable méchant c'est le joueur en faite, parce que si tu décide de la supprimer, tu lui brise le corps et le cœur.
Peu importe la gravité des faits, je ne pourrais jamais reprocher à Monika ses actes.
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