Rétrospective Donkey Kong sur Game Boy – 1/6 : Donkey Kong Land.
Re-re-fini à 100% (sinon rien).
Parce qu’être un homme digne de ce nom, un vrai j’entends, c’est encaisser sans sourciller toutes les épreuves que cette chienne de vie nous impose au quotidien, mais plus que ça, c’est surtout en redemander et se faire un plaisir masochiste de les affronter plusieurs fois (histoire d’être sûr que la première victoire n’était pas un coup de chance) ; mais aussi parce que le confinement commence à me rendre un peu zinzin je crois ; j’ai décidé de me lancer dans une petite rétrospective des six jeux Donkey Kong Land puis Country sur Game Boy.
Si les trois Country furent pour ma part découverts sur le tard, les trois Donkey Kong Land font – aux côtés des Pokémon, GTA et autre Bomberman – indéniablement partie de ce cercle très fermé des quelques jeux vidéo qui ont bercé ma prime jeunesse (heureuse, même si l'on ne dirait pas comme ça).
Concrètement, les Donkey Kong Land, ce sont à eux trois plusieurs centaines d’heures de pressage frénétique de boutons, de parties jouées en cachette sous les draps ou dans le jardin, de cris (de rage comme de joie), de pleurs (de rage comme de joie, toujours), de disputes (de rage mais pas de joie, pour le coup) et de ragequits (même si l'on n’appelait pas encore ça comme ça à l'époque), ceci sur mes Game Boy Pocket, Color puis Advance SP. Bref : des centaines d’heures de vie dans ce qu’elle avait alors de plus excitant (avec les sessions de Playmobil et les goûters, évidemment).
Bon, je raconte un peu ma vie, là…
Donkey Kong Land premier du nom, donc.
Celui des trois auquel j'avais le moins joué (pour une raison que ne saurais pas expliquer – des graphismes moins attirants, peut-être ?) mais dont j’avais le souvenir qu’il était le plus difficile des trois.
Eh bien, quelques années après ma dernière partie sur cet opus, celle-ci s’est ma foi plutôt bien passée. J’ai dû plier le jeu en neuf-dix heures (ce qui n’est pas mal du tout pour un manchot comme moi). Ceci intégralement sur ma Game Boy Color de l’époque (et du coup, après dix heures de jeu, j’ai à la fois les yeux et les mains explosés – on se sent PURISTE).
Alors le jeu est raisonnablement compliqué, ce n’est plus l’enfer que j’avais en mémoire. Certains niveaux sont bien pète-couilles (le Deck Treck, Snake Charmer’s Challenge, Sky High Caper) ou oppressant (Nautilus Chase, bordel, je déteste ça), on ne va pas se mentir ; mais globalement ça va. Ce n'est pas aussi dur que dans mon souvenir (bon, après, je le refaisais, ce qui joue). A voir comment je vais aujourd'hui trouver les Land 2 et 3.
En revanche – et ça je m’en rappelais – mais bordel, les quatre boss (y compris le final, l'increvable King K. Rool) puent la merde, mais d’une rare violence. Ce décalage entre la difficulté moyenne des niveaux normaux et celle des boss est juste improbable, quand on y pense. J'ai battu les trois premiers au premier essai et au second seulement pour K Rool. Alors forcément, difficile de faire moins marquants que ces boss… La preuve : à l’exception de celui du Monde 2 (l’huître géante), je ne me rappelais même pas de leur gueule (alors que je pourrais dessiner de mémoire ceux des Land 2 et 3). En fait, même à l’époque où j’en chiais devant ce jeu, je devais les torcher du premier coup là aussi.
Limite les boss sont les niveaux les plus simples de leur monde respectif.
Bon, en tout cas, c’était un très bon moment.
(la prochaine fois, je m’attarderai sur les musiques master race de cette franchise)