Le retour du Roi
Je n'aime pas les FPS, ni les vieux ni les anciens, parce que si les premiers Doom (pas le trois donc) ou Duke Nukem 3D je trouvais profondément sympathique et jouissif ils m'emmerdaient avec leurs...
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le 15 avr. 2017
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Je suis conscient que mon avis n'est pas pour se fondre dans le consensus général autour du jeu : je ne l'ai pas particulièrement apprécié.
Il faut mettre en contexte : je ne suis pas un fin connaisseur du (des ?) premiers DOOM, monument(s) old shool et cultes parmi les connoisseurs vidéoludiques. Sans parler de l'impact du premier sur le monde du jeux-vidéo dans tous ces jeux qui auront suivi le chemin qu'il a tracé pour les FPS.
Du reste, je me confronte à ce jeu quelque 4 ou 5 ans après sa sortie.
Enfi si je suis un peu "gamer" à mes heures perdues, il est quand même rare que je m'aventure du coté des FPS, justement, et je recherche bien souvent des jeux à la narration forte, histoire de voyager un peu dans un univers fictif qui me transporte. Si je dis qu'il est rare que je m'aventure du coté des FPS, cela ne veut pas dire que je ne m'y aventure jamais et il m'arrive aussi de trouver des pépites où me défouler de temps à autre, au cours de courtes parties par exemple si les jeux peuvent fonctionner par niveau ou par match.
DOOM a répondu de façon respectable à cette recherche d'un jeu défouloir fonctionnant par niveaux. La plupart d'entre eux s'achevant sur une bonne heure, même en fouillant pour trouver un certain nombre de "secrets" au passage, il m'a aussi permis de gérer mon temps devant l'écran. "Oh il est cette heure là ?! allez, un niveau de DOOM et je pourrai aller au lit !"
Et c'est vrai que le jeu peut fonctionner à petites doses par-ci par là. Mais quand il s'agit de s'y donner de façon un peu plus sérieuse ? houla ! C'est le vide qui nous engloutit ! Il y a bien un certain fil narratif (surtout prétexte au combat et somme toute très anecdotique) étoffé avec quelques textes à lire; le jeu devient quand même rapidement répétitif.
La difficulté par défaut n'offre pas un grand défi aux plus doués du clic mais c'est un problème qui trouve sa solution facilement pour qui veut plus de piquant.
Le jeu accuse quand même surtout à mon sens une répétitivité consternante, une succession d'arènes où l'on va tourner en rond pendant de longues minutes tout en changeant ses armes pour dézinguer du démon dans des combats qui ne varieront que très légèrement...
(J'ai eu une ou deux nausées en jouant à force de tourner en rond pour démolir de l'inhummain.)
Après, pour les plus courageux il y a bien ces fameux "secrets", autant de petites passages cachés que d'éléments à retrouver, ainsi que quelques défis pour gonfler un peu les heures de jeu mais cela fait très vite artificiel.
On valorise l'ambiance et la violence, le jeu faisant hommage à un gore ostentatoire et inscrit dans l'ADN de cette saga vidéoludique. Il faut admettre que la bande son et les effets nous embarquent sans soucis. Cependant, comme pour les arènes des différents niveaux, on fait vite le tour de ces points positifs et le jeu ne propose plus grand chose pour nous emmener avec lui après ceux-là. Là aussi, cela devient vite artificiel.
Une bonne dizaine d'heures de jeu peut paraître court pour un mode aventure, je pense qu'avec un temps de jeu plus long davantage que moi auraient pourtant frôlé l'overdose. Je suis aujourd'hui bien content d'être venu à bout de mon voyage dans DOOM et n'ai pas hésité à le désinstaller de mon ordinateur.
Créée
le 11 oct. 2020
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