Better to stay asleep than awake.
Dragon Age Origins me rappelle un de mes amis de lycée, pas forcément intelligent mais travailleur, il faisait son travail, sans charmer ni surprendre.
Dragon Age est un peu comme lui, il fait le job, sans être transcendant.
Il manque justement cette petite touche de finesse, cet enchantement porteur de regrets quant à l'idée de quitter son univers.
Cet univers justement, parlons-en, le monde de Dragon Age est sympathique, les villes sont correctes mais les donjons sont vraiment lassant et peu variés finalement.
Contrairement à un Fable, l'univers manque de "magie" mais il se veut bien plus sombre et plus mature, ce qui est dommage car l'un n'empêche pas l'autre.
Le jeu pêche également à la réalisation : les visages des protagonistes, peu expressifs et leurs animations sont assez pauvres même si ces mêmes protagonistes bénéficient d'un soin tout particulier apporté à leur personnalité. Les décors sont par ailleurs peu réussis mais les graphismes tiennent la route dans l'ensemble.
Le système de combat (absolument pas ma tasse de thé mais on s'y fait) assez stratégique au final dans nos déplacements, s'avère assez réussi dans le genre même s'il souffre d'une lenteur dans les gestes.
Même si l'histoire principale ne présente au final que peu d'originalité, l'avalanche de quêtes disponibles rallonge énormément la durée de vie, certaines étant vraiment très intéressantes, les choix des dialogues étant assez bien pensés avec la possibilité de choisir nos actes. C'est surtout à ce niveau que j'ai apprécié le jeu.
Car je dois bien avouer avoir dû quelque peu lutter pour finir ce jeu lorsque d'autres jeux ont commencé à me faire les yeux doux mais je ne regrette absolument pas de l'avoir terminé même si la fin quelque peu décevante n'est finalement pas sauvée par un Awakening bien pauvre et peu abouti. (Il paraît que le 2 est mauvais ? ... )