Le Nouveau Testament des JRPGs

Le voici le voilà, le tout premier, l'original, la pierre fondatrice.

Dragon Fucking Quest I.

Un peu comme FF1, j'ai beaucoup aimé ce jeu qui nous offre un condensé de JRPG.

Une belle aventure bien rythmée dans un monde pas trop grand avec des sprites d'une bôôôoté !

Le gameplay a très bien vieilli, avec un menu-ing pas trop laborieux malgré son âge.

On parcourt des contrées très vertes tout seul, sans compagnons. Ca fait bizarre après avoir été habitué à toujours être accompagné, mais finalement ça réduit les combats et les dynamise beaucoup. Le grind est agréable et on progresse vite.

Ma plus grosse surprise vient de l'aspect énigme très présent.

Nombre de quêtes doivent êtres résolues après avoir parlé à certaines personnes pour recueillir les informations nécessaires. On fait beaucoup de backtracking pour accéder à de nouveaux endroits qui étaient restés bloqués.

La progression est certes linéaire au sens narratif mais pas du tout au sens géographique. C'est très agréable comme le monde n'est pas trop grand. On a la sensation de s'en emparer et de mieux le connaître.

Très étonné de ce savant mélange de gameplay, rythme, narration, pour un jeu de 86.

Découverte via le remaster SNES de 1993 avec une traduction officieuse anglaise.

En 9H30.

---------------------------

Et Dragon Quest II alors ?

Ca y'est, nous avons l'arrivée des compagnons !

Un nouveau dragon sème la terreur, mais nous allons chercher un copain et une copine, puis traversons moultes contrées pour au final lui péter la gueule.

On retrouve une progression plus semblable à ce que l'on connait aujourd'hui des JRPGS, avec une découverte linéaire du monde pour arriver à débloquer un bateau et donc l'open world.

Globalement ça se passe bien, et c'est très agréable de parcourir ce jeu. Mais j'en retiens deux frustrations.

La première concerne les combats. Etant dorénavant une équipe, les ennemis sont plus nombreux. Même parfois très nombreux. Et ça rallonge beaucoup les combats, qui ont tendance à être agaçant.

La deuxième porte sur l'open world, où l'on doit recueillir 5 fragments dispersés un peu partout et dont les indices pour les trouver sont plutôt discrets. Je suis content de m'être débrouillé tout seul pour deviner leur localisation mais malheureusement pour moi je ne savais pas forcément où se trouvait le lieu dit. C'est clairement le ventre mou de l'épisode qui perd du rythme et ajoute de la frustration.

S'en suivra la zone finale, ou malheureusement on se rend compte assez facilement qu'elle n'a pas eu le temps d'être bêta testée car abominablement difficile sans grosse session de grind.

Je reste bien content de l'avoir fait et suis très fier d'avoir cartographié à l'aveugle cette world map. Exercice très fun lorsque l'on confronte cette carte à l'officielle !

A voir sur mon Youtube pour toute personne intéressée.

Fini en 25H.